Anita (Suède – 1973) de Torgny Wickman (Bach Films)
On pensait la Sexploitation inhérente à l’Italie ou aux Etats-Unis et l’on s’aperçoit que le pays d’Ingmar Bergman a lui aussi produit un bon paquet de nanars fumeux. Anita ne déroge pas à la règle et enfonce même un peu plus le clou… En voyant ce « film », on a du mal à imaginer qu’une équipe s’est réunie en amont pour écrire scénariser cette histoire. Ou alors avec des contraintes oulipiennes, du genre : enchaîner des dialogues débilissimes, trouver le rebondissement le plus idiot, finir avec un degré maximal de kitscherie. En tout cas, durant les soixante-quinze minutes que dure Anita, personne n’a l’air de se plaindre de quoi que ce soit, des nombreux comédiens qui tripotent l’actrice au compositeur qui frôle la comparaison avec Cerrone, en passant par le caméraman qui expérimente à tout va. En clair, que du bonheur…
LV