Arcade Fire – Neon bible (Barclay/Universal)
Marronnier de l’histoire du rock, le second album, celui de la confirmation, est décidément un délicat écueil à passer. Attendu comme le Messie, le bien nommé Neon Bible enchantera les fans…
Marronnier de l’histoire du rock, le second album, celui de la confirmation, est décidément un délicat écueil à passer. Attendu comme le Messie, le bien nommé Neon Bible enchantera les fans de la tribu Butler/Chassagne, ça sonne bien comme du Arcade Fire, mais laissera de marbre tous les autres, rien de nouveau sous le beau soleil de Montréal. Ceci dit, si ce second opus n’est donc pas le grand album de pop timbrée, XXL et grandiloquente — pour ça, vous rabattre derechef sur l’hallucinant album des Géorgiens d’Of Montreal — que l’on était droit d’espérer des géniaux Canadiens, il n’en demeure pas moins le digne successeur de l’inégalable Funeral. Un chef d’œuvre et un grand album en trois ans, rares sont les groupes à pouvoir se targuer d’un tel bilan.
HS