Vers l’infini et au-delà L’Institut de l’Image consacre son mois d’avril au cinéma de science-fiction et propose de redécouvrir dans l’écrin de la salle obscure une quinzaine de classiques, ainsi qu’une poignée de curiosités du genre le plus prisé des spectateurs. Dans le chapiteau d’une foire parisienne,
L’image manquante Le Gyptis déroule durant quinze jours une belle thématique consacrée aux invisibles, toutes celles et ceux qui brillent bien souvent par leur l’absence au sein de la création cinématographique. Largement théorisé depuis les années 60, le cinéma a, parmi ses fonctions, celle de montrer ce
Vallée de la mort Présenté au dernier Festival international du Film d’Aubagne, Uncanny Valley, production d’animation estampillée Films de Force Majeure, impressionne par sa figuration hypnotique et cauchemardesque de la Première Guerre mondiale Depuis sa création en 2010, la petite boîte de prod’ marseillaise Films de Force
L’auberge espagnole A Aix-en-Provence, l’équipe de l’association la Noria propose son dix-septième Rendez-vous du Cinéma hispanique ; l’occasion de revenir sur certaines grandes pages cinématographiques de la production en langue espagnole. Les manifestations cinématographiques consacrées au cinéma de langue hispanique se suivent à un rythme effréné : après CineHorizontes
Sens dessus dessous Première exposition personnelle en France pour l’artiste bruxellois Lieven De Boeck, qui déploie sur les deux plateaux de jeu du FRAC l’étendue de son langage plastique. Au visiteur de déchiffrer ses images non trouvées, en jouant aux rébus, aux sept familles et aux
La super expo Les masques tombent à la Bibliothèque départementale, qui dévoile plus d’une centaine d’œuvres consacrées aux figures mythologiques postmodernes que sont les super-héros. Geeks adulescents, passionnés de comics et toqués de pop culture sont intimement conviés. Début du troisième millénaire, les super-héros sont déprimés. Le
Décloisonnement artistique En ce début de printemps, les architectes de l’agence marseillaise Marion Bernard investissent la Galerie des Grands Bains Douches de la Plaine pour une exposition ar(t)chitecturale non conformiste. C’est une histoire qui a pour fondation l’amour de l’architecture et le plaisir du partage. Il y
Les couleurs du temps Après John Deneuve en 2011 ou encore Chloé Poizat l’an dernier, le Studio Fotokino — diffuseur d’arts visuels que l’on ne présente plus — offre ses murs à la photographe parisienne Dolorès Marat, pour une série de clichés tout droit sortis de
Albert Monstre L’auteur de Marseille porte du Sud aurait sûrement apprécié le clin d’œil. Il n’aurait probablement pas non plus renié le goût prononcé pour l’encre bien noire du 76e lauréat du prix portant son nom. Rencontre décontractée autour d’un café. Le type donne ses interviews au
La route des Roms Dédié aux cultures tsiganes, Latcho Divano n’a qu’une idée en tête : « Questionner d’autres visages et d’autres parcours ». Une signature à laquelle s’attache depuis maintenant neuf ans le festival, mais qui ne l’empêche pas de renouveler ses approches. Pour sa neuvième édition, Latcho Divano
Vivre livre Encore quelques jours pour répondre à l’appel, perçant, de Nazéroued, petite structure d’éditions marseillaise aux accents armoricains, qui a lancé un appel à participation (via la plate forme de crowfunding Hello Asso) pour la sortie d’un de ses nouveaux bouquins en parution, Triste Réalité.
La planète sauvage A cinq cents mètres de la Gare Saint-Charles, rencontre avec Baptiste Lanaspeze, fondateur de la maison d’édition marseillaise Wildproject. Il y a huit ans déjà, afin de sensibiliser la France aux idées révolutionnaires de la philosophie de l’écologie et ainsi devenir une référence en
Bandes originales Loin d’avoir livré tous ses secrets, la BD se renouvelle par les marges sous l’égide des Rencontres du 9e Art. Tour d’horizon du festival en plein Aix. Pour Serge Darpeix, homme aux mille idées, directeur artistique et technique du festival, « La bande dessinée n’est
Ceux qui m’aiment prendront le Train… Bleu Après le succès de sa première édition, le Train Bleu repart en balade avec les beaux jours du printemps, offrant des spectacles à découvrir tout au long de sa trajectoire. Sur cinq jours au lieu de trois se déploie
Courant d’air Le Théâtre du Merlan programme cette semaine La Maison de Gustavo Giacosa, qui nous avait déjà éblouis avec Ponts suspendus. L’occasion de découvrir cet artiste inventif qui choisit un mot et le retourne dans tous les sens pour en tirer sa quintessence. Gustavo Giacosa sait
Cordes sensibles Avec des soirées consacrées à Yehudi Menuhin et à Ivry Gitlis, la quatrième édition du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence consacre le violon roi. L’engagement passionné et l’excellent travail de programmation mené conjointement par le violoniste et directeur artistique du festival Renaud Capuçon et le directeur
Beats d’amarrage Le premier avril, point de variétés au Silo, mais la crème techno d’ici et d’ailleurs. Place aux Jardins Sauvages. Qui ? Que de chemin parcouru pour Octave One depuis 1990 jusqu’en 2015, entre leur premier et leur dernier album, Burn It Down, savant cocktail de boucles de
Dixième édition des Nuits Zébrées plus éclectique que jamais. Batida « réinvente la musique angolaise des 60’s/70’s à travers les rythmes endiablés du Kuduro ». Plus couru dans nos pages, le duo de krautrock aérien et analogique Zombie Zombie présentera son nouvel ep Slow Futur, tandis que
Une belle soirée en plein dans les accointances les plus noise de l’Embob’ et de l’organisateur de la soirée, le collectif d’artistes Otto Prod., plus connu pour monter des expositions et des résidences. Il s’agira donc ce soir-là de concerts, mais non sans une dimension
On croirait entendre les Neurotics Swingers, voire les Hatepinks… pourtant, The Maladro!ts ne sont pas du coin. Ils vont même faire une sacrée route depuis l’Allemagne
Associé à de nombreux projets parmi les plus intéressants de la scène locale, il laisse son empreinte partout. Cyril Benhamou, alias Cyril B., navigue allègrement entre jazz, hip-hop, soul, nu-soul… Qui met un pluriel à « projet » met un pluriel à « rencontre », comme en atteste
Faut-il encore le présenter ? Une sorte d’emblème extravagant pour les uns, un génie de la musique pour les autres… Quoi qu’il en soit, Lee Perry cultive, en public du moins, une image d’artiste dérangé à la Dali (pour reprendre les mots de Lloyd Bradley) qui
Nouveau LAB signé par le producteur d’électro marseillais Abstraxion. Les LAB ? Des bimestrielles qui s’attachent à promouvoir la crème de la scène house/techno underground. Une édition des plus « club » : nd_baumecker a notamment été résident du Berghain/Panorama Bar, lorsque Reza Athar fait bouger le tout Amsterdam.
Ceux qui l’auront loupée début mars à l’Espace Julien dans le cadre du festival Avec le Temps peuvent toujours se rattraper le temps d’un soir. Ceux qui ont loupé l’actualité de la chanteuse seront peut-être surpris : La Vague, son troisième album sorti l’an dernier, s’attaque
S’ils étaient déjà venus faire un tour dans le coin il y a trois ans pour le MIMI Festival, un concert de Pere Ubu, sorte de totem mythique post-punk, demeure un grand événement en soi. Et même si David Thomas reste le seul membre de
Arrête ton char ! Les excuses qui pourraient vous empêcher d’être présents sont placardées dans toute la ville. Alors pas la peine de raconter des salades, vous serez bel et bien obligés de faire un tour au Carnaval de Martigues… Après Ilotopie, c’est la compagnie Rara Woulib qui
Les enfants d’abord Moment fort parmi d’autres de la Biennale des écritures du réel, le spectacle Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas met des enfants en scène pour le bonheur des plus grands, mais pas que. Une réussite donc. Des enfants sur scène
La vie des autres A l’occasion de la Biennale des écritures du réel (qu’il a initiée), le Théâtre La Cité, devenu fer de lance marseillais de ces formes artistiques résolument contemporaines, a présenté plusieurs propositions nées dans sa manufacture. Devant un public conquis. Tout commence dans le
Mélodie en sous-chambre Rêvasserie engourdissante entre récital saugrenu et vaudeville indolent, King Size déconstruit et fantasme les codes des deux genres, à coups de lyrisme dérisoire et de candeur cruelle. Ton sur ton ou presque, l’élégant Gymnase a fourni un écrin à sa mesure au décor cossu
Un conte à dormir debout Artiste associée au Théâtre du Merlan, Pauline Bureau y présentait sa deuxième pièce de la saison, Dormir 100 ans, conte moderne pour petits et grands enfants. Aurore et Théo ont treize ans. Ils grandissent, ils attendent. C’est le début de l’adolescence, les