Bandit Bandit

Braquage à main armée dans le milieu du rock français. Un an à peine après leur premier concert, on croit voir double tellement le groupe Bandit Bandit s’est imposé sur les plateaux. On aurait tendance à baisser la garde en voyant le couple Maëva/Hugo, l’air bien sous tous rapports, mais méfions-nous des apparences ! En live, le duo prend le public en otage un flingue sur la tempe : mélange d’ambiance western vintage, blousons en cuir, lunettes de soleil et (très !) grosses guitares — en français dans le texte, s’il vous plait ! — viennent comme une langue coquine nous chatouiller le creux de l’oreille. Dans des influences entre le Black Rebel Motorcycle Club et Black Angels peuvent se glisser Gainsbourg ou France Gall. Les chanceux les ayant découverts aux Camargue Sessions ou à la Guinguette Sonore peuvent en attester : Bandit Bandit ne se contentent pas de clips léchés et de tubes bien ficelés (Maux, Pixel), ils sont bel et bien en train de s’imposer comme un groupe de live majeur de la scène française. On saute donc sur la double occasion de ne pas en perdre une Miët, on enfile nos bottes de cuir pour se la jouer Nancy Sinatra déglinguée à la rade de Toulon ou à la Gare de Coustellet, avant que le binôme ne se fasse la belle dans un pays sans convention d’extradition avec la mère patrie.

VB

> le 6 à la Bière de la Rade (Toulon) et le 7 à la Gare de Coustellet (Maubec)

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