Millefeuille | Banzaïoli (l’Art de la guerre marseillais) d’Henri-Frédéric Blanc
Guerre sauce samouraï
Dernière livraison des Éditions Le Fioupélan et dernier délire en date d’Henri-Frédéric Blanc, Banzaïoli est un art de la guerre marseillais enfin révélé dont la lecture devrait être imposée par le docteur de la tête !
Bien avant Jésus Christ, un Chinois de Chine répondant au nom bigrement chinois de Zun Tzu écrivait déjà un bouquin sur le sujet. Quelques siècles plus tard, un certain Clausewitz, célèbre chapeau à plumes autrichien, rajoutait savamment sa pierre à l’édifice.
Plus récemment, Chuck Norris bouclait la boucle avec son célèbre Missing in action et mettait un point final à la question. L’Art de la guerre était enfin théorisé, tout semblait avoir été dit sur le sujet.
Mais une théorie, par définition à vocation générale, pouvait-elle s’appliquer à l’ultra-spécifique ? En un mot, ce qui semblait pouvoir s’appliquer au monde pouvait-il s’appliquer à Marseille ? La guerre était-elle comparable à Londres, Sanremo, Oulan-Bator, Alise Sainte-Reine et à… Marseille ? Évidemment pas, bien sûr que non.
Un manque, une absence, un gouffre, une grosse carence qu’Henri-Frédéric Blanc se devait de combler. Conscient de son devoir en tant que fils de Phocée et expert mondial en survie sur théâtre de guerre, il a donc trempé sa plume dans l’Huveaune (à l’encre noire et acide) pour nous livrer les secrets de l’alibôfido (la voie du pain dur) et nous transmettre la parole d’Émile Zingaru alias le Samouraï.
Bar le Marengo, Unic Bar, Bar-Tabac Leverrier, Brasserie de la Cascade… autant de célèbres batailles où le verbe et la science du plus japonais des Marseillais surent couvrir le fracas de la canonnade et imposer la paix qui, comme chacun le sait, est le but ultime de la guerre.
Voilà, maintenant oui, le tour de la question est fait.
Laurent Centofanti