Brice Tollemer – Pearl Jam/Vitalogy (Le mot et le reste)
Avril 94, le monde entier connaît et parle de Nirvana. C’est à cet instant précis de l’histoire du rock en général et du grunge en particulier que Kurt Cobain au bout du rouleau — trop de compromis, de pression, de Courtney Love — se fait sauter le caisson au faîte de sa gloire. Six mois plus tard, Vitalogy, le troisième opus de Pearl Jam, le rival de Seattle, l’ennemi juré des fans du trio nirvanien, déboule dans les bacs avec ce titre en forme de pied de nez au suicide du Jim Morrison des années 90. Car si Cobain a lâché l’affaire, il s’agit pour Eddie Vedder de continuer le combat, de dire merde au trépas de l’icône et de sourire, malgré tout, à la vie. De l’amour du vinyle à l’immortalité spirituelle en passant par les ravages du succès et de la célébrité, Brice Tollemer nous parle de tout ça dans cette émouvante radiographie de l’époque.
HS