Jason Forrest est le grand sumo du breakcore : ici, plutôt que de noyau, il est question de désintégrations en cascade de samples déstructurés, donc de cut-up breaké, empruntant…
Jason Forrest
Jason Forrest est le grand sumo du breakcore : ici, plutôt que de noyau, il est question de désintégrations en cascade de samples déstructurés, donc de cut-up breaké, empruntant à toute l’histoire de la musique, de la pop au métal en passant par la tech, sans oublier un peu de hop yo, dla founk yé, etc. Le tout gloubiboulgué avec méthode, une sorte de logique implacable qui intègre le plunderphonic (de plunder = piller) pour l’envoyer sur le dancefloor. Toutes les oreilles curieuses devraient se rendre ce vendredi 13 à l’Embob pour pratiquer cette nouvelle danse post-technologique et invoquer les dieux de l’entourloupeuse certes, mais aussi de la colère de cette technologie à laquelle il ne reste plus qu’à s’harakiriser pour contrer les maléfices qu’elle engendre.
Si l’on a déjà entendu parler des sets tordus de Donna Summer (son pseudo quand il est aux platines et au laptop), peu de gens connaissent la dernière fantaisie personnelle et réinvention musicale de Jason : The Jason Forrest Band, avec Elizabeth King au clavier et Ethan Schaffner à la guitare. Comment ça sonne ? Et bien, connaissant cette espèce de barjo-terroriste du dancefloor, préparez vous à ce qu’il y a de plus improbable et d’inattendu ! Pour vous en dire plus, ce rockband expérimental est dans la ligne directe de l’album de Donna Summer, Post Disco Crash, mais plus rock/hip-hop/progressif. Leur son est unique, idéal pour faire des crêpes avec ton cerveau !
Rand’o.m & Fujikon
The Jason Forrest Band (live) + Donna Summer (laptop/mix), le 13 à l’Embobineuse, 21h, 8 €