Résolument tourné vers aujourd’hui et l’après, votre journal ne tient

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De catastrophes climatiques en cascade jusqu’à la guerre en Europe,

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« C’est pas parce que je suis pas parano qu’ils ne sont pas tous contre moi » (Pierre Desproges)…

« Nous sommes plus, plus à droite que vous ! » Imaginez tous ces Français, manifestants de droite virtuels scandant leurs slogans à l’oreille de leurs compatriotes et de leurs proches européens et américains…

On ne peut plus les voir en peinture. Après une longue et éprouvante campagne présidentielle, on ne peut plus lire un journal sans sauter les pages politique people, on ne peut plus regarder…

« J’annonce officiellement mon ralliement à Nicolas Sarkozy. Quand vous voulez pour un jogging républicain, avec Faudel et Mireille Mathieu au Bois de Boulogne… »…

La petite musique ne trottait plus dans notre tête. La Ligue des champions… Si la mythique intro de Van Halen reste notre indémodable hymne guerrier, le jingle de la Ligue est sa récompense. Qui aurait parié, il y a un mois, que l’OM finirait deuxième du championnat et perdrait la finale de la coupe de France aux tirs aux buts ?

Au « non » du référendum de mai 2005 a succédé le « oui » du plébiscite de mai 2007. Oui à la France qui se lève tôt contre celle qui passe son temps libre à frauder

Edito n° 191

2/05/2007. Il est tentant de rappeler la situation, ne serait-ce que pour avoir bonne conscience avant de quitter le pays. Et pourquoi pas, convaincre quelques électeurs…

Lundi matin, le réveil a été plus difficile que d’habitude. L’impression diffuse d’avoir passé une mauvaise nuit, hantée par un mauvais rêve. J’ai bu comme un trou ? J’ai rencard chez le dentiste à la première heure ce matin ?

Si elle semble passionner les Français, la (médiocre) campagne pour la Présidentielle continue de faire des indécis. Et pour cause : médias majoritairement sarkozistes mais respectant ridiculement les consignes du CSA, candidats en boucle et profusion de sondages jusqu’à l’écœurement, on n’attend plus qu’une chose : en terminer au plus vite avec ce cirque médiatique. Et si on se contentait des professions de foi des candidats, que certains esprits cyniques auront tôt fait de surnommer les douze salopards ?

Vous vous souvenez sans doute de Martine, cette égérie des années 70/80 qui vous accompagnait au lit. Exit le temps de l’insouciance, Martine doit bosser maintenant.

Comme l’a si bien écrit Ramon Gomez de la Serna, mon père spirituel, auteur d’un ouvrage extraordinaire…

Destinés à nous retrouver seuls dans l’isoloir à retourner dans nos petites têtes les slogans (souvent) fumeux, les propositions (le plus souvent) décevantes et les images (toujours) d’Epinal de nos limités candidats, nous allons bientôt…

Même hors de nos frontières, le sinistre de l’Intérieur inspire le citoyen lambda. Voici la lettre ouverte d’un jeune homme qui a de la Suisse dans les idées…

A l’heure où le Président consent à ne pas nous rendre des comptes… (lire la suite)

Alors que s’approchent les échéances de la déchéance, notre chroniqueur, du cœur s’écrie : « Vive la France ». Et finira peut-être par nous parler de Volem rien Foutre al Pais… (lire la suite)

Si la rédaction ne s’est jamais vraiment illustrée dans le pronostic footballistique (loin s’en faut), elle peut se targuer d’être à l’avant-garde de la prédiction cinématographique. Dans notre bilan 2006, nous vous annoncions ainsi… (lire la suite)

Il était attendu comme le loup blanc. Et il n’a pas raté son rendez-vous avec la cité phocéenne… Non, nous ne parlons pas de Fabien Barthez. Les exploits dominicaux du portier nantais ayant mis à mal une partie de la rédaction, nous ne reviendrons pas sur l’humiliation qu’il a infligée à une équipe de l’OM quelque peu essoufflée.

Les paroles s’envolent, les écrits restent. Alors nous allons profiter de ce numéro un peu spécial pour clarifier quelques points. Spécial ? Vous aurez sans doute remarqué, pour l’avoir ouvert une cent-soixante et dix-neuvième fois en cinq saisons et des poussières (hypothèse haute) ou soupesé… (lire la suite)

Les fêtes, la galette, l’anniversaire, la nouvelle année, les soldes, l’élection de miss France auront eu raison de notre éditorialiste. Edito réactionnaire.

Après sa traditionnelle trêve hivernale, Ventilo revient enfin et fait une lecture tardive de la semaine à venir. Bonne année ! (lire la suite)

Année 2097 : « Papy, papy, raconte-nous encore Noël en 2006, c’est si drôle. » Tous les ans, c’est la même supplique, à laquelle je me plie bien volontiers, tant cette histoire est folle. Après des milliers d’années à lutter pour finalement atteindre un niveau de vie éloigné de l’autosubsistance fragile… (lire la suite)

Depuis le 6 décembre, La France possède sa chaîne internationale au nom tapageur de France 24. Une alliance contre-nature entre TF1 et France 2 a été nécessaire pour boucler le budget de ce qui devrait être la concurrente… (lire la suite)

Un mercredi comme un autre à la rédaction du journal :
Une pigiste (perplexe) : « Tiens, mais que fait Elodie Frégé dans Ventilo ? »
L’auteur de la chronique (perplexe) : « Et pourquoi pas ? »
En effet : pourquoi pas ?

« Les hommes politiques sont des méchants et les médias sont pourris, gnagnagna… » : je commençais à trouver la ligne éditoriale de ce journal vraiment ennuyeuse quand un rédacteur, tendu, m’attrapa le bras brutalement : « Mé keskon peu fer ? » Sentant que ma blague « voter socialiste, HAhahaha euh.. » ne faisait plus rire personne, j’ai décidé… (lire la suite)

Le cœur du problème Marseille change. Très vite. Comme le veulent les Marseillais ? Comme j’avais du temps pour aller au concert, je me

L’objectif d’un éditorial n’a rien de modeste : « Ecoutez bien ma pensée , comme elle est originale, comme elle va vous éclairer… Et éventuellement changer le monde ». Le propos est régulièrement messianique. Mais là, il faut dire qu’il y a de quoi être fier ! Voyez plutôt : jusqu’à mercredi dernier, le monde était dirigé par des vendeurs d’armes… (lire la suite)

Au moment où nous clôturons ce journal, tard dans la nuit, les derniers citoyens américains achèvent leurs obligations en se rendant au bureau de vote. Avouons que l’événement nous fait sourire : paillettes, acteurs liftés en guise de gouverneurs, shows hollywoodiens, scandales intimes et ex-première dame… (lire la suite)

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