Courrier du cœur | Nicole Ferroni
Cher Ventilo,
un petit message, teinté autant de tristesse que de gratitude, pour te dire un grand merci à toi et ton équipe.
D’abord égoïstement, pour m’avoir accueille parfois dans tes pages, en tant qu’artiste, au détour d’une interview ou pour annoncer une de mes dates de spectacle (afin que ma mère ne soit pas ma seule spectatrice).
Mais je veux surtout te dire merci pour tout le plaisir que tu m’as offert en tant que spectatrice locale.
J’ai eu souvent plaisir à te choper dans ta version papier, dans un hall de théâtre ou non loin du zinc d’un bar. Je te parcourais pour savoir quelle nouveauté, quelle bizarrerie culturelle tu allais me faire découvrir. Et grâce à toi, j’ai assisté à des évènements artistiques dont je suis souvent sortie émue, hilare ou remuée.
J’ai par exemple toujours en mémoire ce spectacle à la Joliette vers lequel tu m’as guidée en 2005 ou 2006, spectacle qui s’appelait Je danse et je fais un coucous et dont le concept était de venir voir un danseur qui… faisait un couscous.
Bref, qui mieux que Ventilo est venu m’ébouriffer l’esprit pour me sortir de ma normalité quotidienne ?
Tu portes si bien ton nom, Ventilo, celui qui décoiffe et rafraîchit, que je sais d’avance que tu vas me manquer.
En cette période où on aurait besoin de plus de ventilos pour nous aérer la société, je te tire encore mille fois mon chapeau. À tes équipes : merci et bravo.
Nicole Ferroni