De Galandon et Casini – La Venus du Dahomey (Dargaud)
D’évidence, le monde de la BD navigue à vue. Rarement en avance sur l’actualité, il a une franche tendance à en épouser les contours et à publier des auteurs (bons ou mauvais) qui s’approchent à un instant T d’un sujet « sensible ». L’ère du petit Nicolas (notre président) a enclenché — à retardement donc — une rafale d’ouvrages questionnant, relatant, dénonçant l’histoire coloniale de la France. Amère patrie, diptyque signé Lax, avait ouvert le bal pour cette fin d’année et c’est au tour de La Venus du Dahomey de le clôturer. Honnêtement, rien d’extraordinaire dans ce que proposent Galandon et Casini. Voici une BD classique, au découpage simple et à la narration assez peu surprenante, mais dont l’intérêt vient de son penchant à (ré)éclaircir des faits authentiques (et ô combien nombreux) peu connus et singulièrement captivants.
LV