Dynamite Jones et le casino d’or – (USA – 1975) de Charles Bail
Le film de blaxploitation se trouve déjà, au milieu des années 70, bien mal en point : si la production est toujours aussi intense, la qualité est de moins en moins au rendez-vous. Mais Dynamite Jones — Cléopâtra Jones dans la v.o. — va momentanément changer la donne. Emmené par l’incroyable Tamara Dobson, ce film rabaisse James Bond au rang de petit joueur. En effet, l’inaction relative de l’agent secret britannique est ici remplacée par le caractère et la verve épicés de l’espionne de Harlem. Dynamite n’hésite jamais, électrisant littéralement tout ce qui se trouve sur son chemin, que ce soit avec son humour fumeux ou son corps de rêve. D’ailleurs, on finit même par avoir l’impression, lors des scènes de baston, que les noirs réapprennent aux Chinois à faire du Kung-fu. Black is black, définitivement…
LV