Grizzly pop. Alors que le dernier album de Grizzly Bear n’en finit plus de dévoiler ses richesses, celui qui nous intéresse ici, dans un registre similaire, est passé assez inaperçu en octobre. Et pourtant : que de magnificence de la part de ces quatre Danois, qui partagent avec leurs homologues new-yorkais une sidérante amplitude dans le geste. Partis eux aussi de l’electronica pour glisser progressivement vers une pop de plus en plus arrangée, les musiciens d’Efterklang avaient déjà marqué des points avec Magic chairs (2010). Sur ce Piramida aux fondations solides (percussions, cuivres, claviers, chœurs…) mais jamais imposantes, ils franchissent un palier supplémentaire dans la sobriété. Un bien beau vaisseau, comme glissant dans un océan de glace.
PLX