Emiliana Torrini – Me and Armini (Rough Trade/Beggars)
Chère Emiliana, depuis Love in time of science, votre premier opus électro paru en 1999, je suis votre plus grand fan. Un an après, votre concert au Poste à Galène, où vous m’étiez apparue belle comme le jour, le visage cerné — je m’étais d’ailleurs rendu — de taches de rousseur, surplombant une poitrine capricieuse jouant la fille de l’air, m’avait troublé au-delà du raisonnable. En 2003, le folk aérien de Fisherman’s woman me convainquit que l’Islande serait la destination de mes prochaines vacances avec ma chérie d’alors — qui préféra partir tout court, la garce. Aujourd’hui, l’écoute religieuse de Me and Armini, merveilleux recueil de comptines folk, bossa ou reggae, m’amène à vous dire que j’aime beaucoup ce que vous faites. Bien à vous.
HS