Evangelicals – The evening descends (Dead oceans/Differ-ant)
Déjà croisée au Canada, chez Arcade fire et ses petits frères montréalais — de Frog eyes à The Besnard Lakes —, cette pop exaltée, effervescente, psychédélique et en surchauffe se joue aussi intra-muros, chez l’Oncle Sam, la fleur au fusil et la pupille dilatée. Et plus précisément en Oklahoma, l’Etat en forme de manche de poêle d’où viennent les membres d’Evangelicals qui, heureusement pour nous, ont oublié de chanter comme des casseroles. Enroulés à la va comme je te pousse sur des tapis mélodiques, où l’on peut bien évidemment fumer la moquette, ces chants en canon (de rouge), entre cris du Malin et chorales divines, entraînent l’auditeur dans un maelström sonore où se télescopent Danny Elfman, Brian Wilson, Of Montreal et Pink Floyd. Méfiez-vous des hosties de ces évangélistes-là, elles sont au LSD.
HS