FLESH GORDON – (USA – 1975 – 1h30) de Howard T. Ziehm, Michael Benveniste avec Jason Williams, Cindy Hopkins, Joseph Hudgins
A l’instar des contes pour enfants, tout bon film de genre (horreur, SF, peplum…) traîne dans son sillon des effluves érotiques qui nous rendent ces œuvres plus cultes encore… (lire la suite)
A l’instar des contes pour enfants, tout bon film de genre (horreur, SF, peplum…) traîne dans son sillon des effluves érotiques qui nous rendent ces œuvres plus cultes encore. Cette sexualité sous-jacente, c’est notre glutamate à nous, cinéphiles adeptes de films ineptes (mais géniaux), depuis la plus tendre pré-adolescence. Pas étonnant que l’on ait ainsi décliné « nos » chef-d’œuvres dans des versions pas franchement catholiques : La vie sexuelle de Frankenstein, Dracula X, La vie intime du Dr Jekyll ou… Flesh Gordon ! Ce dernier reprend les aventures du super-héros revisité par le bout comico-érotico-soft de la lorgnette. A bord de sa ph(all)usée, le très gay Flesh échappe aux rayons mortels de l’horrible Whang, qui de la planète porno a bien l’intention d’attaquer la Terre au moyen de son Rayon Sex. Penisaurus gigantesques et amazones lesbiennes n’empêcheront pas notre héros de mettre fin à ses plans diaboliques. Crétin mais jouissif.
EV