Florent Marchet – Rio Baril (Barclay/Universal)

Si le premier essai folk de Florent Marchet nous avait laissé une impression mitigée, le second opus du songwriter du Berry ne laisse plus de place au doute et fait la nique à tous les Vincent Delerm de l’hexagone… (lire la suite)

Si le premier essai folk de Florent Marchet nous avait laissé une impression mitigée, le second opus du songwriter du Berry ne laisse plus de place au doute et fait la nique à tous les Vincent Delerm de l’hexagone. Articulé en quinze tableaux épiques, chantés ou parlés, et porté par les volutes orchestrales de l’Ensemble symphonique de Bulgarie, Rio Baril prend aux tripes (et quel trip), fait sourire (jaune), pleurer (de joie) et laisse exsangue l’auditeur sidéré. Ambitieuses, décomplexées et émouvantes, ces compositions panoramiques rendent aussi bien hommage au lyrisme de L’Homme à la tête de chou de Gainsbourg qu’à la western pop d’Ennio Morricone. Sufjan Stevens vient peut-être de trouver son correspondant français et ce n’est pas rien.

HS