Foals – Holy Fire (Transgressive Records)

ROCK. Après le miracle Antidotes et les soirées d’ados des années fluo, les cinq d’Oxford s’étaient retirés jusqu’en Suède pour composer un deuxième album, le magistral Total Life Forever. Aujourd’hui, Foals brandit Holy Fire dans sa course, draguant toujours plus d’adeptes dans son sillage. Aveuglé, le groupe abandonne aussi une partie de ses fidèles. Car pour le meilleur comme pour le pire, Yannis Philippakis a souhaité sortir d’une zone de confort, celle de la musique distancée et des paroles cryptiques. L’album se déploie avec la puissance d’Inhaler, culmine lors de Providence, mais s’enlise dans la fadeur aberrante de Bad Habit et termine sur l’ennuyeuse facilité de Moon. Surprise et déception passées, on imagine très bien les meilleurs moments de l’album s’enflammer sur scène.

ACB