En marge de la scène « nu-folk » (Devendra Banhart, Coco Rosie, Joanna Newsom…), dont la terminologie est au moins aussi barbare que les tenues vestimentaires portées par les babas qui lui donnent corps, il en est une qui a les mêmes racines mais en prépare une concoction un tantinet plus relevée. Génétiquement… (lire la suite)
Grizzly Bear – Yellow house (Warp/Pias)
Double U – Bosphorus (Nocturne)
En marge de la scène « nu-folk » (Devendra Banhart, Coco Rosie, Joanna Newsom…), dont la terminologie est au moins aussi barbare que les tenues vestimentaires portées par les babas qui lui donnent corps, il en est une qui a les mêmes racines mais en prépare une concoction un tantinet plus relevée. Génétiquement modifiée, pour ainsi dire, à l’instar du Montpelliérain Double U qui sort ici son troisième album. Révélé par le label Sonar Kollektiv (pas rien), le garçon continue d’utiliser l’électronique au service d’un songwriting folk sans âge. Plus fort encore, les Américains de Grizzly Bear, déjà encensés dans ces pages, font le lien entre Syd Barrett et les Beach Boys de Surf’s up sans que l’on perçoive les machines qui travaillent derrière. Magique.
PLX