Guillemots – Through the windowpane (Naïve)
Une poignée de singles entendus au printemps dernier nous avait déjà mis la puce à l’oreille et l’eau à la bouche. Des titres comme Made-up lovesong #43 ou Trains to Brazil, baroques et barrés… (lire la suite)
Une poignée de singles entendus au printemps dernier nous avait déjà mis la puce à l’oreille et l’eau à la bouche. Des titres comme Made-up lovesong #43 ou Trains to Brazil, baroques et barrés, laissaient augurer un avenir radieux pour la clique de Guillemots. Ce que confirme aujourd’hui l’éblouissant Through the windowpane, album de tous les excès qui convoque les sommets de Pet Sounds, Sergent Pepper’s et Forever Changes. A la tête de ce quartette londonien, le bien nommé Fyfe Dangerfield qui n’a pas eu peur de se frotter à ses glorieux aînés et frayer avec la grandiloquence, à grands coups de mélodies panoramiques, d’arrangements complexes et d’orchestrations alambiquées. Si les Guillemots se sont trompés d’époque, l’anachronisme leur va vraiment bien.
HS