Jours [et Nuits] de Cirque au CIAM
Fête de l’ascension
Sorti de terre au dernier trimestre de l’an passé, le Centre International des Arts en Mouvement — CIAM, pour les intimes — reconduit son festival pour cinq jours [et nuits] de (haute) voltige, avec le (septième) ciel pour horizon.
Il convient de saluer le geste à plus d’un titre. D’une part parce que rares sont les événements apparus avec l’année Capitale et qui perdurent. D’autre part car le festival contribue à placer Aix sur la carte des arts du cirque, d’ordinaire phagocytée par sa grande sœur phocéenne.
Comme lors de la première édition, les chapiteaux (montés pour l’occasion) du grand complexe aixois devraient faire le plein. Et pour cause : pas moins de dix spectacles sont au programme, couvrant le large spectre des arts en mouvement, des acrobaties (Idéaux beurre noir de la compagnie 100 issues) au jonglage (le délirant Smashed de la compagnie Gandini Juggling), des contorsions (Tania’s Paradise de la compagnie Attention fragile) au cabaret (Imperial Cabaret par la compagnie Ephémère), en passant par la danse (Quien Soy de la compagnie El Nucleo), la magie (compagnie 14:20) et le théâtre d’objets (le micro cirque traditionnel Bêtes de foire d’Elsa De Witte et Laurent Cabrol). Sans compter sur une veillée sous les pins à la rencontre des circassiens invités, venus des six coins de France et d’au-delà (Angleterre, Colombie, Québec…) afin de partager leurs histoires, ou encore des workshops (gratuits) pour, l’espace d’un instant, devenir soi-même un enfant de la balle.
Soit cinq jours [et nuits] pour faire le plein d’énergie, de magie et de poésie.
CC