La chair – (Italie – 1991 – 1h30) de Marco Ferreri (Opening)
Habitué aux œuvres sulfureuses, le réalisateur italien attaque de front le thème, combien riche, du cannibalisme associé au désir amoureux voire sexuel. A y voir de plus près… (lire la suite)
Habitué aux œuvres sulfureuses, le réalisateur italien attaque de front le thème, combien riche, du cannibalisme associé au désir amoureux voire sexuel. A y voir de plus près, tout le vocabulaire galant tend à confirmer cette voracité de chair (tant en français qu’en italien) : ne dit-on pas « dévorer des yeux », « il/elle est à croquer » ?… Les deux acteurs, Sergio Castellitto en tête, font de cette fable satirique et jouissive, ode à l’amour poussé à l’extrême, un grand moment de cinéma, comme Marco Ferreri en avait le pouvoir. Par plusieurs angles d’approche (comique, tragique, romantique), le réalisateur italien parvient à créer une œuvre atteignant un niveau d’excellence rare, à l’instar de La grande bouffe.
EV