La dernière femme sur Terre – (USA – 1960 – 1h11) de Roger Corman (Bach Films)
Quand un film US indépendant et fauché datant des années 60 est aussi près du navet (niveau technique) que du chef d’œuvre (thématiques incroyablement subversives), on imagine assez vite qu’il y a du Corman là derrière… (lire la suite)
Quand un film US indépendant et fauché datant des années 60 est aussi près du navet (niveau technique) que du chef d’œuvre (thématiques incroyablement subversives), on imagine assez vite qu’il y a du Corman là derrière. C’est le cas de cette Dernière femme… qui oscille entre réalisation « moyens du bord » et intrigue du tonnerre. Après un cataclysme viral ou atomique (on ne sait pas), un mari, une femme et un proche se retrouvent seuls sur la planète. Cette donne anarchique qui leur laisse, d’une certaine manière, une liberté absolue, va aussi montrer ses limites et afficher l’indéfectible amour qu’a l’humain pour le système dans lequel il vit, en le reproduisant… systématiquement, jusqu’au tragique. La dernière femme… est donc un petit joyau très pertinent. On retrouve d’ailleurs au scénario Robert Towne, le même qui écrira, en 1974, le magnifique Chinatown de Polanski. C’est dire…
LV