Le Retrogaming Show vol. 3
Retro après tout
Comme en 2012, le Retrogaming Show permettra de profiter de cent vingt consoles et ordinateurs en libre-service ou de participer à un concours de cosplay autour des personnages de jeux anciens. Mais pas seulement…
Cette année, son champ d’action se veut plus large, et son public aura également l’occasion de rencontrer des personnalités du milieu (tels le Joueur du Grenier ou Usul, qui jouissent d’une belle audience sur le Net) et d’assister à des conférences, sous l’égide de Douglas Alves, historien vidéoludique.
Une programmation ludique, culturelle et artistique qui rappelle que le festival, en sus de l’amusement, est consacré depuis sa création aux arts numériques dans leur grande diversité, faisant l’objet d’une vraie ambition visuelle et musicale. Dans cette optique, une résidence (fermée au public) débutera le 27 mai au sein de l’Atelier des Arts Associés, qui aboutira sur l’habillage visuel du festival et permettra de modeler le contenu musical d’un plateau réunissant certains des meilleurs artistes de la mouvance électro/chiptune. Un mouvement en pleine effervescence, qui prend sa source dans l’univers geek — tel que se plaît à le qualifier Archeopterix, organisateur de l’événement — et plus particulièrement dans le milieu retrogamer.
Le concert, baptisé Origine, jouit d’une affiche alléchante pour les connaisseurs : 2080, assisté de RealMyop et Furrtek au VJing (sur une console Mega Drive modifiée), Dubmood, qui célébrera la sortie de son nouvel album, Eat Rabbit et ses beats percutants, Jankenpopp et son univers d’une grande richesse, ou encore Zombectro et son jeu de scène survolté. Le tout animé par un robot danseur…
A n’en pas douter, une date importante pour les arts numériques sur Marseille, qui devrait mettre en exergue la richesse et la vitalité d’un mouvement dépassant le simple cadre du jeu vidéo.
Sébastien Valencia, expert en bits