Le Tueur à l’orchidée (Italie – 1972) d’Umberto Lenzi (Neo Publishing)
Les Italiens n’ont pas leur pareil quand il s’agit d’exploiter et d’user un genre jusqu’à la corde. Ils l’ont fait avec le western, les comédies polissonnes, le néoréalisme et bien entendu avec le giallo… Autrement dit le polar. Les caractéristiques du giallo sont simples : sadisme, érotisme, histoires alambiquées au possible et budget riquiqui. Au bout de cinq minutes, on peut y apprécier des femmes dénudées (souvent sous la douche), un tueur qui les zigouille de toutes les manières possibles (couteax, ponceuse, perceuse…) et un flic intègre (généralement à moustaches) qui va s’acharner et résoudre l’affaire. Et, ce faisant, nous éclairer sur un sujet auquel, jusque-là, on n’avait pas compris grand-chose. Saupoudrons le tout de dialogues qui ne servent presque à rien et d’un format en scope, et le plaisir reste intact…
LV