L’Envol des cigognes de Simon Abkarian © Antoine Agoudjian

L’Envol des cigognes de Simon Abkarian

Des femmes, il en sera encore question avec cette nouvelle création, dernier volet de la « trilogie de quartier » de Simon Abkarian sur une famille vivant quelque part en Méditerranée. Ce troisième opus se situe en fait au milieu de la trilogie, entre Pénélope Ô Pénélope (2008), qui retraçait l’obstination amoureuse d’une épouse attendant le retour de son mari parti à la guerre, et Le Dernier Jour du jeûne (créé en 2013, au Gymnase déjà), autour de l’émancipation des jeunes filles de la famille face au patriarcat domestique et religieux. On retrouve ici la famille — et les acteurs des précédents épisodes, Abkarian lui-même, mais aussi Ariane Ascaride, David Ayala… — déchirée par la guerre civile et les questionnements existentiels que provoque la capture d’un soldat blessé de « l’autre camp ». Une création qui mêle tous les « genres » dramaturgiques méditerranéens, de la tragédie grecque à la fresque pagnolesque, en passant par la comédie italienne.

PM

> Du 28/02 au 4/03 au Théâtre du Gymnase (4 rue du Théâtre Français, 1er).
Rens. : 08 2013 2013 / www.lestheatres.net