LES CICATRICES DE DRACULA (GB – 1970 – 1h36) de Roy Ward Baker avec Christopher Lee, Dennis Waterman… (Canal + vidéo, Cinéma de quartier)
La capacité que possède Dracula à ressusciter est simplement incroyable. Certains diront que, comme dans Dracula et les femmes, il s’agit de chance… (lire la suite)
La capacité que possède Dracula à ressusciter est simplement incroyable. Certains diront que, comme dans Dracula et les femmes, il s’agit de chance, quand d’autres y verront du savoir-faire. Quoi qu’il en soit, en ce début des 70’s, la Hammer — alors en pleine possession de ses moyens — ne lésine pas sur les arguments (financiers) pour convaincre Christopher Lee d’incarner encore une fois le vampire chouchou des réalisateurs. Pourtant, sur l’heure et demie que dure le film, il n’est question de Dracula qu’une petite trentaine de minutes. Ce qui est bien dommage. D’autant plus que les répliques du grand « saigneur » doivent tenir en dix lignes et que — ç’aurait été une compensation — l’héroïne n’est pas déshabillée (ah ! cette pudeur british…), ni par le prince des ténèbres ni par qui que ce soit. Mais la kitscherie des mutations de Vlad’ en chauve-souris (sorte de balai-brosse gloussant) s’avère tout bonnement extraordinaire. Rien que pour ça — et pour la présentation du film par le génial Jean-Pierre Dionnet — ces Cicatrices valent le coup d’œil.
LV