L’HOMME SINGE – (USA – 1943 – 1h04) de William Beaudine (Bach Films)
Quand le fameux, le grand, le réjouissant Bela Lugosi daigne troquer la cape et le dentier de Dracula, c’est bien sûr pour endosser des rôles toujours « inoubliables ». Sous la houlette d’un William Beaudine… (lire la suite)
Quand le fameux, le grand, le réjouissant Bela Lugosi daigne troquer la cape et le dentier de Dracula, c’est bien sûr pour endosser des rôles toujours « inoubliables ». Sous la houlette d’un William Beaudine en forme cinématographique quelque peu mollasse, notre bellâtre vampirisant varie les rôles et donne donc dans le gorille scientifique. On sent d’entrée de jeu, quand on voit notre bondissant et grimaçant Bela, à quel point il a envie d’incarner cet Homme singe. Ce nanar hautement exempt de qualités artistiques n’a évidemment servi qu’à arrondir des fins de mois délicates. Il n’empêche que c’est plaisant à regarder parce que justement tout y est mauvais. Evidemment pas autant que dans le cultissime Plan 9, mais pas loin. Amateurs de Z et d’au-delà, ne ratez pas cette expérience simiesque ultime…
LV