L’interview hors sujet – Syd Matters

Auteur d’un dernier album sublime, Jonathan Morali, éminence grise du groupe Syd Matters, manie aussi bien la musique que l’humour. A l’occasion de son concert au Poste à Galène, ils s’est livré sans retenue…

Syd, tu n’en as pas marre que l’on te confonde avec le fondateur des Pink Floyd ou un personnage de Racine ?
(Rires) En fait, le nom ce n’est pas un pseudo… comme Johnny Hallyday ! C’est juste le nom du projet, le nom du groupe.

Ok pour « Syd », mais « Matters », c’est pour Muddy Waters sauf que tu ne sais pas l’écrire ?
Ouais c’est ça… exactement. Comme je ne savais pas écrire, je me suis dit que j’allais faire de la musique, c’est moins risqué !

Pourtant, les mauvaises langues disent que tu as commencé la chanson pour te faire remarquer, et pouvoir un jour épouser le Président de la République. Tu n’es pas trop déçu ?
Tu sais, vu la vitesse à laquelle on change de première dame de France, je pense avoir mes chances d’ici quelques temps… six ou sept mois environ. Je garde espoir !

Comme tous les footballeurs, tu rêvais de jouer à Marseille. Mais à quel poste ?
Au Poste à Galène bien sûr ! Moi, je joue attaquant car je fais ce que veux, et ce qu’il y a de meilleur au foot, c’est de tirer très fort dans les buts.

Que pourrais-tu dire à tes fans pour les décourager de venir vous voir en concert ?
Euh… eh bien… Le lendemain on joue à Arles et là, on aura un invité de marque : Thom Yorke de Radiohead… Oui, Thom Yorke ! Je ne devrais pas le dire, c’est une confidence, mais il sera à Arles et pas à Marseille !

Propos recueillis par nas/im
Photo : Jason Glasser

Syd Matters, le 8 au Poste à Galène avec H-burns, 20h30
Dans les bacs : Ghost days (Because)