Live immersif de Max Cooper
Décrire une émulsion de sens qui va bien au-delà de la vision ou de l’audition est un exercice périlleux. Pour tenter d’expliquer le voyage intérieur que le live de Max Cooper semble annoncer, peut-être pourrions-nous tout simplement rappeler que l’événement qui le parraine est le Space Camp, une virée dans l’histoire spatiale organisée par Seconde Nature et Zinc. Suggérer qu’on perdra certainement l’impression de pesanteur, portés par l’électronique moléculaire de l’artiste. Que ce dôme se fera vaisseau, que nos corps se laisseront bercer par l’illusion que nous avons quitté la terre ferme. Que nos yeux, tenus ouverts avec efforts malgré la propension planante des morceaux, se feront certainement complices du voyage mental, exhortés par les projections 3D sur les pans incurvés de notre cellule d’un soir. Peut-être que ces mots ne font pas sens, peut-être que l’écoute d’un seul morceau de Max Cooper suffira à résumer l’intérêt de cet événement. En attendant, le concept même de l’immersion procure déjà à certains des frissons.
LPB