Loney dear – Dear John (Delabel/EMI)

Salué dans ces colonnes en 2007 via deux chefs-d’œuvre de poche (Noir et Sologne) et comparé à juste titre au stakhanoviste Sufjan Stevens, l’ami Emil Svanängan, l’homme-orchestre de Loney Dear, nous revient plus tranquille que jamais avec un nouvel opus impeccable. Dernière levée d’une échappée pop programmée en cinq volumes, Dear John évite toute révolution musicale —les mélodies lumineuses et arrangements d’orfèvre sont toujours là —, mais se permet quelques embardées électroniques et orchestrales bien senties. Comme un avant-goût du prochain tome.

HS