En ce début d’octobre, Arborescence tend ses ramifications vers la lumière et déjoue les jeux vidéos… (lire la suite)
En ce début d’octobre, Arborescence tend ses ramifications vers la lumière et déjoue les jeux vidéos.
Avec l’automne et la chute des feuilles, voici que nous revient Arborescence. En explorant la création numérique, le festival a pour objectif de faire réfléchir sur les liens entre art, nature, et nouvelles technologies. A l’interface de ces trois phénomènes, la lumière, l’un des thèmes essentiels de cette sixième édition. Avec des œuvres qui en réfractent les infinies nuances. Beyond 6821 par exemple, utilise l’ampoule comme source sonore : des « sons » sous leur forme électrique analogique déclenchent la lumière, transformant les ampoules en haut-parleurs à la sonorité fragile. Ou bien encore Blind Saturation V1-Marseille, performance multimédia d’artistes Libanais, où le spectateur victime de coupures d’électricité parvient à capter des sensations visuelles dans l’obscurité.
Quant à la soirée Play, au Cabaret aléatoire, elle mettra en œuvre l’autre thème du festival : les jeux vidéo. Mais des jeux vidéos… d’un genre nouveau. Comme dans la Salle d’arcade ENIAROF, qui se définit comme un projet de fête foraine expérimentale. Une installation de consoles de jeux vidéo « hackées » vous y attend : que se passe-t-il quand Mario est sous psychotropes ? Et lorsque Sonic est victime de baisses de tension ? On vous laisse le découvrir… Quant à I shot Andy Warhol de Cory Arcangel, ce n’est autre qu’une version piratée du jeu Hogan’s Halley, où Warhol apparaît aux côtés du Pape ou de Flavor Flav. Enfin, Play, ce sera aussi du live, avec le très attendu Schneider TM, un invité surprise proposé par le collectif Biomix, Scanner & Régis Cotentin, et Fax. Mélanie Rémond
Arborescence. Du 6 au 14/10 à Aix-en-Provence. Rens. 04 42 20 96 01 / www.arborescence.org
Soirée Play ven 6/10 au Cabaret aléatoire de 21h à 2h