Melody’s Echo Chamber

Melody’s Echo Chamber – Melody’s Echo Chamber (Domino)

DREAM POP. Pour son premier essai solo, la jeune Aixoise que le monde nous envie (signée par Fat Possum pour les Etats-Unis et les Anglais de Domino pour l’Europe, excusez du peu) convoque aussi bien Stereolab que Blonde Redhead (période gainsbourienne) ou – surtout – les regrettés Broadcast. Mais Melody Prochet ne se contente pas de mélanger ses illustres influences. Elle possède aussi ce je-ne-sais-quoi qui fait tout le charme de cet album enchanteur, à commencer par sa voix évanescente, presque spectrale. La production un peu crade de Kevin Parker (Tame Impala) n’y est pas étrangère non plus, donnant du relief à ces mélodies acidulées en mêlant synthés psychés et guitares noisy. Résultat : on se laisse emporter avec plaisir dans les rêves à la fois brumeux et sensuels de la jolie demoiselle.

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