Michele Courbou – Les murs ont des oreilles (L'Ecailler)
Un immeuble bourgeois dans un quartier chic de Paris comme métaphore de notre société. Dans les étages, des nantis sans histoires, intouchables et méprisants. Au rez-de-chaussée, le concierge, raciste, hargneux et arrogant. A l’entresol, une dizaine de cagibis insalubres abritent les gens les plus divers, et les moins recommandables : un séducteur de bas étages, un ex-hippie scotché et une jeune et jolie Cubaine prête à tout pour devenir française… Douze ans après son premier polar, Michele Courbou récidive avec ce roman où se mélangent fantasme, imaginaire, réel et fantaisie. Les idées foisonnent, mais leur exploitation hasardeuse donne parfois au récit un goût de vaudeville. Il faut attendre les dernières pages pour que soit dévoilé le sens profond de l’énigme : il faut savoir s’écouter, et si les murs ont des oreilles, c’est aussi pour écouter le silence grandiose de l’univers…
SV