Multipiste 311
Christophe > le 24/01 au Silo
Voilà cinquante ans que Christophe, monument discret de la chanson française, ensorcelle nos rêveries bleues. Le velours immuable de sa voix, les mélopées envoûtantes, la poésie aussi aragonienne qu’artausienne sont les douceurs qui enveloppent l’auditeur. Chantre des paradis perdus, éternel nostalgique, il va à la rencontre de nos émotions les plus secrètes, jouant de palettes sonores toujours intimes et délicates. Une prestation solo et acoustique, pour un tête-à-tête avec nos cœurs.
JSe
Sam Karpienia solo > le 24 à la Machine à Coudre
A la sortie d’Extatic Malancòni, en 2009, l’ex-chanteur de Dupain et Gacha Empega s’assurait un virage rock parfaitement maîtrisé. Il est donc temps de se rendre à l’évidence : chaque chose que touche Sam Karpiena devient unique. Allez trouver une voix occitane qui chante aussi bien les affres de nos étroites conditions humaines à vingt mille lieues du simple cliché… Si vous n’avez pas encore écouté son projet parallèle Forabandit, il est grand temps de vous y plonger, avant de faire un tour à la Machine. Bien sûr.
JSa
Cyd Jolly Roger + Johnny Hawaii + Oh! TigerMountain > le 25/01 aux Demoiselles du Cinq
Le label indé marseillais fait suite à son très réussi Bal Psychédélique avec ce nouveau rendez-vous à l’étiquette évocatrice : Amour & Passion. En haut de l’affiche, les trublions pop et multicolores de Cyd Jolly Roger, suivis du célèbre surfeur sous acide Johnny Hawaii (dont on attend impatiemment le premier album). Mais une soirée Microphone n’en serait pas une sans Oh! Tiger Mountain. Il nous réserve donc une petite surprise sentimentale en première partie. De l’amour, tout plein. Des étoiles dans les yeux.
JSa
www.microphonerecordings.blogspot.fr
Sugarcraft & Kinetograve > le 26/01 à Montévidéo
Pour marquer le coup en 2013, le GRIM démarre un nouveau cycle musical et mensuel (savamment nommé Impasse Invaders) en compagnie du duo disco punk marseillais Sugarcraft, bien connu de ces colonnes (consultez nos archives !), lui-même hôte d’un autre duo, Kinetograve, axé « électroacoustique en temps réel »… Bref, on ne sait pas du tout ce que ça va donner, d’autant que les deux de Sugarcraft sortent de résidence, mais on leur fait amplement confiance. A vous de les découvrir sur scène, sans plus tarder.
JSa
Jankenpopp + Confipop + CompanyFuck> le 01/02 à l’Embobineuse
Grosse soirée Boulevard Bouès. Sans passer en revue l’ensemble de la programmation, quelques mots à propos de Jankenpopp, le plus pop des activistes breakcore, as du circuit bending et autres déviances scéniques toujours surprenantes. Nous ne pouvons également faire fi du grand Confipop, premier chipmusicien marseillais, instigateur du Micromusic Marseille HQ, ou l’électro/techno bon enfant passée au crible d’une Gameboy, de jouets modifiés et autres machines désuètes. Pour en savoir plus, consultez nos archives !
JSa
www.jankenpopp.free.fr
MIDI Night > le 1/02 au Théâtre Liberté (Toulon)
La réputation de l’équipe du MIDI Festival, véritable tête chercheuse en matière d’esthétiques nouvelles (orientées pop, rock et électro), n’est plus à défendre (consultez nos archives !). Décrochage hivernal le temps d’une soirée à tendance club carrément UK avec Cooly G (figure émergente de la scène house/bass music anglaise), Redinho (bass music influencée par le funk 70’s) ainsi que les deux Dj’s marseillais L’Amateur et John e Boy. Un rendez-vous cohérent et généreux, bref, direction Toulon !
JSa
www.midi-festival.com
Lilly Wood and The Prick > le 1/02 au Moulin
Formé il y a à peine quatre ans avec pourtant à son actif déjà deux albums et une Victoire de la Musique, Lilly Wood and The Prick a fait son bonhomme de chemin dans le sillage de la pop hexagonale. Chaussant ses gants de boxe pour un second round, le groupe remonte sur scène défendre The Flight. De ritournelles pop en arrangements électro, il hypnotisera probablement le public d’une voix éraillée, déroulant des textes désillusionnés, mais à l’énergie hallucinante.
SL
www.lillywoodandtheprick.com
Lou Doillon > le 2/02 au Cargo de Nuit (Arles)
Celle qui devait être une énième chanteuse/actrice a été, pour beaucoup, l’une des surprises de l’année dernière. Lou Doillon avait les meilleures raisons du monde de ne pas se lancer dans la musique, vu son pedigree musical. Mais l’actrice, encouragée par Etienne Daho, a fait voyager les auditeurs avec son premier album, Places, concentré de ballades folk anglophones inspirées par Joni Mitchell. Une ambiance intimiste et envoûtante dont témoigne la scène, hantée par la voix grave et le timbre délicat de la comédienne.
SL
www.loudoillon.fr