Orval Carlos Sibelius + Kid Francescoli
> le 11 au GRIM
Une affiche de qualité pour une soirée pleine de promesses. Le local Kid Francescoli, roi de la pop aérienne et nouveau prince du disco, ouvrira le bal en solo pour nous délecter des hymnes de son nouvel album With Julia. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, Marseille peut s’enorgueillir d’enfin accueillir Orval Carlos Sibelius, dont le coloré Superforma (2013) représente une certaine idée de la perfection pop : psyché, stylée, sophistiquée, mais pas tarabiscotée.
SV
www.clappingmusic.com
Carte blanche à Emilie Lesbros
> le 11 & 12 à la Mesón
On connaît la Mesón, spécialiste de carte blanches exigeantes. Elle confirme à nouveau son positionnement en offrant deux soirées à une vocaliste et musicienne expérimentale bien connue en ces pages. Entre Marseille, Paris et New York, elle se pose en compagnie de François Rossi (entre autres le batteur de Dupain) et au sein de son projet pop Single Room (en duo avec Rafaëlle Rinaudo, notamment harpiste de Strings of Consciousness). Deux soirs pour rendre compte d’une aventurière sonore.
PM
www.lameson.com
Lee Ranaldo + Sun Stabbed + Mikoyan (Sonic Protest)
> le 13 à l’Embobineuse
Parler de noise pour le festival de musiques aventureuses Sonic Protest est désormais un peu caricatural. Il « s’intéresse d’abord aux outsiders, ces artistes en dehors des modes et des circuits traditionnels » nous dit la com’. Et ce n’est pas son décrochage marseillais (il se déploie dans toute la France) qui nous contredira. Des expérimentations à la guitare d’un des fondateurs de Sonic Youth aux drones de Sun Stabbed, entre ancienne et nouvelle garde, la transmission semble avoir opéré.
PM
www.sonicprotest.com
Xosar + Diapositive
> le 18 à Seconde Nature
On a découvert Xosar via Legowelt (synth lover insatiable), profanant une house complètement mystique et expérimentale, pleine de filtres, d’ésotérisme, de poses lascives et de motifs léopards. Une musique qui demeure efficace à chaque mesure, d’autant plus lorsqu’elle se révèle sur scène comme une savante formule à transpirer. En première partie, le duo marseillais spécialiste d’une sorte de nu disco (pour faire court) spatiale et analogique. Véritable coup de cœur de 2013, ils tournent pas mal en 2014. Et c’est pas nous qui allons nous en plaindre.
JSa
www.tcheaz.com
Motorville + Del’Amott
> le 19 à l’U-Percut
Belle surprise que ce Motorville, super-groupe composé de Kid Loco, l’un des membres de Tristesse Contemporaine et l’Américain Dj Seep. Après avoir lancé quelques titres aux clips vintages et aguicheurs sur les Internets, ils investissent les planches aux six coins de l’hexagone dans une formule hybride, entre punk abrasif et électro sur fond de trip-hop des 90’s. Une première à l’initiative de la soirée : le dj-producteur d’électro marseillais Del’Amott. A suivre de près.
PM
www.del-amott.com
Johnny Foreigner + Roger Roger + Words Failed To Talk
> le 20 au Molotov
D’abord punk, désormais plus pop, le quatuor anglais Johnny Foreigner joue sur cette ambivalence tour à tour douce et piquante… Tout en lorgnant clairement plus vers le second aspect sur scène. Deux belles premières parties : les Lyonnais de Roger Roger dans un rock multiforme, difficilement classable mais toujours bienvenu, et Words Failed To Talk, trio (marseillo-aixois) de pop-rock équilibriste (à la Andrew Bird) dont on vous a déjà chanté les louanges en ces pages. C’est une piqûre de rappel, donc.
PM
www.lemolotov.com