En 2007, les « professionnels » n’en peuvent plus, chaque chapelle attendant le Messie qui lui apportera amour, gloire, putes et coco. Pendant ce temps… (lire la suite)
En 2007, les « professionnels » n’en peuvent plus, chaque chapelle attendant le Messie qui lui apportera amour, gloire, putes et coco. Pendant ce temps, et avec dix ans derrière elle à racler du médiator, Nadj sort un premier album hors mode et sans prétention, juste elle, sa voix, sa gratte, ses tripes et la rythmique basse/batterie qui cogne. La formule « power-trio », la rugosité, la hargne, la texture du chant rappellent bien sûr PJ Harvey, mais Nadj sait aller au-delà de cette influence, notamment à travers des textes en français qui, tel Arno, arrivent à dire et signifier derrière quelques mots tout cons beaucoup plus que d’autres qui se prétendent poètes. Il est possible qu’en 2017, les « professionnels » se pignolent en nous promettant « la nouvelle Nadj »…
LT