Carmen Georges Bizet à l’Opéra de Marseille
Début octobre, l’Opéra de Marseille a accueilli l’un des plus flamboyants personnages du répertoire lyrique, Carmen, de Georges Bizet. Malheureusement sans surprise ni fulgurance.
Début octobre, l’Opéra de Marseille a accueilli l’un des plus flamboyants personnages du répertoire lyrique, Carmen, de Georges Bizet. Malheureusement sans surprise ni fulgurance.
Aussi sûr que le présent dessine le futur, le festival RIAM se fait le reflet de son époque. C’est l’évidence : si nous vivons actuellement une période de flottement à l’échelle sociétale, la création artistique n’en demeure pas moins fascinante. En témoigne cette neuvième édition
Une édition test l’an dernier et l’essai est transformé. Nous revoici donc à l’heure du festival noise Chhhhhut. Immersion.
Comme les feuilles mortes de la chanson de Prévert, à chaque automne, la Fiesta des Suds nous rappelle à son souvenir. Véritable été indien ponctuant la vie des Marseillais depuis 1992, elle voit se succéder les générations. Simple habitude ou plaisir intact ?
Si les médias actuels, jusque dans leur forme artistique, participent de l’aliénation généralisée, il est heureusement des projets à même de sublimer nos conditions de réception des œuvres. Le festival multidisciplinaire Les Emouvantes en fait partie. On a voulu laisser la parole à Claude Tchamitchian,
Forabandit > le 17 à l’Espace Julien Hoods + Dirty Wheels + Wake the Dead > le 17 à la Machine à Coudre Sébastien Tellier > le 17 à l’Espace Julien I:Cube > le 19 à Seconde Nature (Aix-en-Provence) Riccardo Del Fra > le 19 à l’Eolienne Databit.me Closing Party
A l’initiative des rencontres Place Publique, journalistes, chercheurs, professeurs et écrivains décortiquent pendant une semaine sous le prisme de la philosophie ce qui fait notre quotidien : la culture pop.
Pour sa huitième édition, le festival des arts multimédias Gamerz prend une envergure internationale et présente une cinquantaine d’artistes sur six lieux d’expositions. L’occasion de faire le point sur les métamorphoses de notre société en questionnant, avec une bonne dose d’irrévérence, les nouvelles technologies. De
Théâtre vivant et interactif, Ela et Dimitri in transmedia love bouscule les codes de la séduction et de l’amour en mettant en scène l’idylle numérique de ses auteurs, mais également celle(s) de son public.
Cet automne, la Vieille Charité et le Musée Granet s’associent pour présenter plus de 350 images, en majorité inédites, réalisées par Bernard Plossu lors de ses déambulations à Marseille et ses randonnées à la Sainte-Victoire.
Un voyage dans le temps s’opère à la galerie du Château de Servières, qui accueille l’exposition Euroméditerranée 2002–2009. On peut y voir ce qui n’est déjà plus, se rendre compte des paysages récemment disparus, et constater que l’art remplit ici son devoir de mémoire…
Pour sa seconde édition, le festival La Photographie Maison Blanche s’étoffe, tant sur la durée que dans sa programmation, se plaçant d’ores et déjà comme un événement-phare de la photographie contemporaine.
Articulé en trois parcours à travers la ville, Phot’Aix met cette année le cap sur Cuba avec des Regards Croisés faisant la part belle à la jeune garde de la photographie contemporaine.
Deux artistes pour une même exposition, chacun composant à sa manière des paysages. Marc Chostakoff et Jeannie Albert, l’expérience et la jeunesse, le maître et l’élève, nous invitent à les suivre dans leurs univers imaginaires…
En fer de lance de la diffusion des cinémas arabes au cœur de la cité phocéenne, l’association Aflam propose trois soirées de projections dans le cadre de son Festival du Film arabe. Petit tour d’horizon.
Le bien nommé Festival cinématographique d’Automne de Gardanne livre sa vingt-quatrième fournée, avec au menu un nombre toujours impressionnant de projections, mettant en valeur l’essentiel des sorties récentes en salles.
Les Films du Gabian, qui œuvrent pour la diffusion du cinéma documentaire, investissent le territoire aixois jusqu’à Saint Cannat pour proposer, en entrée libre, sa troisième édition du festival La Première Fois.
En 2006, le grand groupe injustement mésestimé Grandaddy déposait le bilan, fort de quatre LP imparables (dont un classique, The Sophtware Slump). Des réussites autant musicales qu’émotionnelles, à la savante alchimie entre mélodies aériennes, chant familier et pénétran
Après un break de quatre ans qui n’a ému personne ou presque, Bloc Party signe ici un ébouriffant retour aux affaires. Si ce quatrième album – dont le titre, plus que nous apprendre à compter, signifie peut-être une communion retrouvée entre les quatre Londoniens
Plus qu’un simple hommage à la grande pionnière de la musique électronique assistée par ordinateur, cette réédition se donne des airs de vrai-faux nouvel album : les quatre pistes originelles se voient ici complétées par quinze autres témoignages de ce dont était capable la vétérante
Toujours aussi régulier dans sa démarche, radicale mais d’une cohérence absolue, le label parisien Kill The DJ sort aujourd’hui un disque en forme de trompe-l’œil. The Eyes In The Heat est la créature synthétique et très 80’s du tandem formé par Oliver Ho
Avec l’agitation de la rentrée, on en avait presque oublié de chroniquer « l’album du retour » de l’ex-plus grand groupe de rock’n’roll du monde (officieusement, s’entend). C’est que le Blues Explosion, pour ceux qui ont connu ça dans les 90’s, reste cette chose ultime
Parfaite bande originale de l’automne, ce troisième album de Pg.lost dévoile une musique aérienne et introspective tout droit venue de leur Suède natale. Les atmosphères froides et éthérées de leur post-rock instrumental sont une invitation à la contemplation
En théorie, Rubin Steiner a tout pour nous plaire : un goût immodéré pour la musique, une esthétique indie proche de la nôtre, un passif de touche-à-tout discret mais prolifique… et une nature de provincial (détaché d’un certain centralisme, donc)
Il y a deux ans, la bande de Michael Gira revenait d’un silence de douze ans avec un album marquant les esprits, My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky, et, depuis, la machine bruitiste ne s’est pas enrayée, balayant d’un revers
Non, nous n’avons pas sélectionné ce film, à l’entrée de l’automne, pour les saveurs estivales (soleil, mer, voyage) dégagées par son titre, mais bel et bien parce qu’il fut, il y a quelques années, une très bonne surprise du cinéma français, qui aurait mérité un
POM Films, éditeur indépendant plutôt dynamique, s’est spécialisé depuis quelques années dans l’édition de compilation de films, tels que la sublime collection sur les courts-métrages africains. L’éditeur nous propose ici une compilation de courts sélectionnés en 2011à la Semaine de la Critique,
Siegfried est un personnage totalement à part dans la production cinématographique hexagonale. Un électron libre dont les films sont empreints d’une folle liberté. Avec ses deux principaux opus, Louise Take 2 et Sansa, le bonhomme s’est taillé une solide réputation d’artiste hors cadre ne se
Avant de devenir le cinéaste que l’on connaît, Mike Leigh a eu de nombreuses vies, écrivant notamment des pièces de théâtre ou produisant pour la télévision anglaise de 1973 à 1985. C’est d’ailleurs à cet instant que germera l’une de ses plus belles œuvres :
ESSAI. Dans un monde obsédé par la simplification, où l’amalgame entre savoir et élitisme est monnaie courante, ce que l’on nomme « musiques savantes » fait parfois l’objet de mépris car bien souvent méconnu. Si au départ, elles diffèrent des musiques dites populaires en cela qu’elles