En voyant l’effervescence qui agite la branche old-school du hardcore US, il fallait s’attendre à une réponse française. Car ce style, qui constitue le substrat de l’arbre « hardcore », est actuellement revisité à la sauce du nouveau millénaire, comprenez plus métallique, avec au niveau des textes

On était un peu passé à côté du premier album de ces Poitevins, signés sur le label marseillais Disagree, mais il est aujourd’hui impossible d’ignorer le second. Présenté comme un compromis parfait entre une certaine idée du son metal suédois (bien gras) et du hardcore

Déjà remarqué dans ces colonnes à la sortie de son premier album, Fat Society déjoue une fois de plus les idées reçues. Tout d'abord celles qui veulent que pour sortir un album de hardcore digne des meilleures productions anglo-saxonnes, il faut être tout sauf un

Au vu de la pochette, on penserait avoir affaire à un sympathique album de rock ou, au pire, d’emo-core. Tromperie : derrière cette composition très travaillée se cache le plus lourd du brutal-hardcore. Malgré tout, le livret valorise sensiblement la musique, car si les paroles

Si l’album précédent était plus un bon exercice de style qu’une réelle réussite, Somewhere between heaven & hell démontre les énormes progrès accomplis par ce groupe de hardcore marseillais. Des compos coulées dans du béton armé, estampillées 100 % New York hardcore, qui rejoignent en

Après un an d’hibernation, le label marseillais Disagree Records sort de sa léthargie ; un sursaut dû à sa nouvelle signature Fat Society. Impossible en effet de s’endormir à l’écoute de ce hardcore « nouvelle école », qui sent bon la frite belge… Comprenez :