L’été marque un temps fort au sein des propositions cinématographiques régionales : le foisonnement des projections en plein air, moments de grâce où l’écran fait corps avec les étoiles. Les films se projettent ainsi tout autant dans l’espace urbain qu’en milieu rural, pour le plaisir de tous, du jeune public aux cinéphiles exigeants. Petit tour d’horizon (non exhaustif) d’un menu estival.
Dessinatrice à l’univers torturé, Aude Carbone annonce la couleur avec la sortie de son livre de sérigraphies Monster Maniac Totem Tattoo. Triturations corporelles, monstruosités romanesques, zébrures frénétiques… l’artiste pose ses entrailles sur le papier. De l’art exutoire qui nous prends aux tripes.
La divine Isabella Rossellini, celle-là même qui ravagea quelques libidos par sa seule apparition dans Blue Velvet, était de passage à Marseille, spécialement venue pour nous parler de sexe. Le genre d’offre difficilement déclinable.
Marseille, dans mille ans, c’est maintenant ! Toujours mené par Stéphane Sarpaux, le Off n’a pas dit son dernier mot. Et après l’année de la culture, Marseille 3013 met la politique à l’honneur.
Cut & Mix s’offre un relooking mural en exposant le label de micro-édition Carbone & Spirito. Douze artistes se donnent rendez-vous dans le concept store pour un mélange d’univers multiples, de femmes voluptueuses en indigènes mystiques, de graphismes surchargés en lignes épurées. De l’art en barre.
Entre résistance et passion, les librairies indépendantes marseillaises ne sont pas près de tourner la page.
A travers vingt-cinq clichés captés par le photographe Lorenzö, la galerie Vol de Nuits donne à voir des tranches de vie de sept personnes transsexuelles.
Ceux qui sont tombés accros à la série américaine The Wire auront sûrement pu constater des similitudes frappantes entre Marseille et Baltimore. Le sociologue Jean-Christophe Sevin et le professeur en sciences sociales Arundhati Virmani confirment les ressentis et prennent les devants en organisant une journée d’étude autour de « deux villes portuaires sous le feu des séries télévisées ».
Après une série d’escales dans sept salles de la Région en présence de cinéastes passionnants, l’événement Ecrans Voyageurs ne s’arrête pas en si bon chemin, et propose durant l’été une série de projections en plein air au sein de huit sites d’exception du département.
Pour sa nouvelle exposition à la Galerie du 5e, le réseau Marseille Expos confie les clés à Camille Videcoq, tête pensante de l’art contemporain, qui signe un commissariat critique, dans le bon sens du terme.
Les plus belles histoires naissent souvent du hasard… C’est le cas de la Citerne du Panier, dont les hôtes se sont improvisés « galeristes » sans avoir la moindre expérience en la matière. Récit.
Culture, politique, business, image : « l’affaire Guetta », qui suscite la polémique depuis déjà quinze jours, cristallise un nombre impressionnant d’enjeux et de dysfonctionnements liés à Marseille, et pas simplement en tant que Capitale de la Culture. Tâchons d’y voir plus clair.
Marre des fins du monde assénées par les discours dominants ? Ventilo a donné la parole aux acteurs culturels qui ont fait 2012, afin de savoir ce qu’ils feraient si demain, c’était vraiment la fin du monde… Car même si les Mayas n’en ont jamais parlé, la fin du monde, et son nom l’indique, est à tout le monde.
A l’heure de célébrer leurs cent ans, les Marionnettes de Salzbourg prouvent que le temps ne semble avoir aucune emprise sur elles.
Marsatac, l’âge rebelle Décibels, nouvelles sapes et sucreries : Marsatac a treize ans et toutes ses dents (qui collent). Explorons le champ des possibles. L’Interview Sébastien Manya _______________ Parce ce qu’Aires Libres c’est bien et que ça nous ressemble, nous avons rencontré celui qui se démène […]
Les triplettes de belles vies Dans Singularités ordinaires, trois artistes, au service de trois tranches de vie, mettent en mots, en danse et en musique des personnages authentiques, tout à la fois banals et originaux.
La fondation Regards de Provence vient d’acquérir auprès des domaines de l’Etat la station sanitaire Pouillon, en face du J4 à Marseille, pour l’euro symbolique. Elle prévoit d’y investir quatre millions d’euros pour la transformer en musée d’ici 2013. Mais pour cela, elle a besoin de l’argent public.