Cour(t)s-y-vite ! au Gyptis
Dans le cadre de la manifestation Cour(t)s-y-vite, en partenariat avec Tilt, une dizaine d’élèves de l’école Bernard Cadenat a concocté, tout au long de l’année, une programmation de films courts.
Dans le cadre de la manifestation Cour(t)s-y-vite, en partenariat avec Tilt, une dizaine d’élèves de l’école Bernard Cadenat a concocté, tout au long de l’année, une programmation de films courts.
En écho au cycle d’exposition Des artistes dans la cité, le MuCEM s’offre un temps fort pour soulever les problématiques du Maroc contemporain par le biais de l’art et la littérature.
Trois jours, trois parcours, trois quartiers à vivre sans a priori ni modération, en glanant d’expositions en vernissages, ce de quoi l’art actuel est fait : en route pour la sixième édition du Printemps de l’Art Contemporain.
L’Alhambra accueille une partie de l’édition 2014 de la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes, offrant l’occasion, sous forme de séances de rattrapage, de découvrir les œuvres sélectionnées cette année, dont bon nombre se révèlent passionnantes.
D’un côté, le trio Forabandit s’épanouit dans un deuxième album somptueux. De l’autre, Sam Karpienia continue de révolutionner son monde. En somme : un portrait croisé sans forme prédéfinie, à l’image d’un échange perpétuel.
Avec la réouverture de l’Affranchi, la scène hip-hop retrouve des couleurs à Marseille. Un écrin idéal pour Radio Chantier qui, non content de faire la lumière sur la production U.S. via son blog, s’attache à faire vivre la culture rap sur scène.
Encore méconnu, le monde sous-marin se dévoile à travers deux cycles, l’un à la Villa Méditerranée, l’autre au Muséum d’Histoire Naturelle : une plongée en eaux profondes.
L’Institut de l’Image consacre son nouveau cycle à l’immense cinéaste indien Satyajit Ray : une dizaine de films afin de nous rappeler la beauté d’une œuvre incontournable pour tout ciné-fils.
L’événement Scènes Grand Ecran propose un panorama focalisé sur Istanbul, associant diverses formes d’expression, du théâtre à la musique, en passant par les arts plastiques. Petit tour d’horizon du volet cinéma de la manifestation.
Entre mémoire et histoire, « entre quête personnelle et enquête historique », le collectif Manifeste Rien raconte le parcours chaotique du peuple juif de la colonisation algérienne jusqu’à l’indépendance, à partir du texte de Benjamin Stora, Les Trois Exils, juifs d’Algérie. Une histoire qui sort de l’ombre pour éclairer le présent…
Il y a dix ans, High Ku, Zé Mateo et Sly créent, dans un même élan, le groupe Chinese Man et le label éponyme. Au-delà d’une créativité surprenante alliant finement les samples chinés aux quatre coins du monde, c’est humainement que se définit le mieux Chinese Man Records. Le label fête aujourd’hui ses dix printemps avec la sortie d’une compilation, Groove Session 3, et une tournée anniversaire en forme de « célébration ».
Inutile de le présenter : il a contribué à donner ses lettres de noblesse à l’indie pop marseillaise. Revoilà le « Kid », avec un nouvel album en forme d’histoire d’amour.
L’exposition aixoise consacrée à la BD La Faute au Midi, d’après le livre La Légende noire des soldats du Midi du même auteur, brise le tabou : en s’adressant au plus grand nombre, l’historien Jean-Yves Le Naour témoigne du racisme intérieur dont ont été victimes les « Méridionaux » pendant la Première Guerre mondiale.
Un nouveau réseau viaire se crée à Marseille : celui des promenades urbaines dont le tracé, proposé par des artistes, permet de redécouvrir la ville. Le collectif la Folie Kilomètre est de ceux qui arpentent, tracent des chemins, occupent artistiquement l’espace public afin de révéler ce qui est déjà sous nos yeux.
Pour fêter le printemps (des cerises), le MuCEM accueille un nouveau cycle cinématographique consacré aux utopies sociales et politiques le long d’un XXe siècle marqué par les luttes d’émancipation des peuples.
Au-delà de la BD, en direction des archives, des arts numériques, ou encore de l’édition, les treize expositions des Rencontres du 9e Art mettent en lumière l’illustration, laissant au visiteur le soin de conter l’histoire avec son imaginaire. Petit tour d’horizon, en attendant la suite — à commencer par l’immense Alan Moore — au prochain numéro.
A la Compagnie, l’exposition qui réunit Boris Chouvellon et Marcin Malaszczak (lauréat du premier prix au FID en 2013) nous embarque dans un monde acide où les hommes sont en marge, mais où tout espoir n’est pas perdu…
Le Polygone étoilé accueille l’équipe de Peuple et Culture Marseille pour un cycle de projections consacré à l’aliénation au travail et aux mécanismes de déshumanisation qui touchent aujourd’hui tous les secteurs d’activités.
Depuis quelques temps, l’Estaque inscrit son nom en lettres capitales sur la cartographie culturelle marseillaise. En 2013, le quartier avait accueilli entre autres Dream City, un parcours d’aventure urbaine, ou encore YesWeCamp, que l’on ne présente plus. C’est aussi là-bas que l’Agence de Voyages Imaginaires a établi ses quartiers généraux, le bien nommé Pôle Nord. Mais si le quartier cher à Robert Guédiguian nous intéresse ici, c’est pour le dernier-né de ses lieux culturels : le PIC de l’Ensemble Télémaque.
Une école éphémère est la proposition réflexive de la Biennale des écritures du réel, que le Théâtre de la Cité a confiée à l’étonnant Bernard Stiegler. En trois conférences, animées avec des spécialistes de tous ordres, le philosophe nous invite à replacer les technologies numériques au cœur de la pensée du développement de notre société. Entretien avec Guillaume Quiquerez, responsable du Labo Sociétal de l’Ecole Centrale, qui nous parle de la responsabilisation des futures élites.
La galerie David Pluskwa entérine sa place dans le milieu de l’art contemporain avec une ligne artistique tournée vers l’art urbain. Si l’exposition Love etc. dévoile les nouvelles œuvres des artistes phares de la galerie comme Jonone ou Jef Aérosol, elle est aussi l’occasion de découvrir les artistes nouvellement intégrés comme le Marseillais STF Moscato.
Durant quatre jours, Image de Ville propose, pour sa neuvième édition des Journées du Film sur l’Environnement, de se pencher sur une société contemporaine où la consommation est passée de jetable à recyclable. Où comment l’avenir de l’homme passe par celui de ses déchets…
Ecrire le réel. Documenter la vie par le spectacle. Ouvrir des scènes, des salles, des espaces comme autant de tribunes pour l’expression d’une voix : celle des vivants. Leurs quotidiens, leurs cheminements, leurs idées, leurs doutes, leurs cultures… Telle est l’essence de la Biennale des écritures du réel proposée par la maison de théâtre La Cité, qui réunit pour sa deuxième édition une soixantaine d’événements — théâtre, cinéma, littérature, musique, expositions… — dans une trentaine de lieux à Marseille et en PACA. Tour d’horizon en cinq mots-clés.
Le metteur en scène Franck Dimech ose prendre des risques, ce qu’il fait une fois de plus avec la nouvelle création du Théâtre de Ajmer, Les Ecorchés. Un voyage charnel entre l’Orient et l’Occident.
Pour toutes celles et ceux qui ont rêvé que le théâtre et la danse ne fassent plus qu’un, le Merlan présente pour trois soirées la création Ponts suspendus de Gustavo Giacosa. Un objet rare où l’inventivité de la forme ouvre un champ infini.
La Rumeur a récemment monté sa propre maison de production, s’offrant ainsi la liberté que le groupe a toujours revendiquée. En novembre dernier sort Les Inédits 2, un nouvel album où s’enchaînent morceaux solos entrecoupés d’interludes narratifs et dialogues cinématographiques. Le cinéma, l’édition, les projets photos, le webzine... L’actualité est chargée pour La Rumeur, qui offrira au public marseillais un concert et la projection du film De l’encre d’Hamé et Ekoué. La parole au Bavar...
Dessinatrice à l’univers torturé, Aude Carbone annonce la couleur avec la sortie de son livre de sérigraphies Monster Maniac Totem Tattoo. Triturations corporelles, monstruosités romanesques, zébrures frénétiques… l’artiste pose ses entrailles sur le papier. De l’art exutoire qui nous prends aux tripes.
Légèrement en marge du festival, mais à quelques pas seulement, Babel Med Music propose une sélection passionnante et variée de documentaires musicaux aux ABD Gaston Defferre. Petit tour d’horizon.
Les propositions cinématographiques du MuCEM s’enchaînent à un rythme endiablé et laissent, en mars et avril, une large place au thème des transes collectives dans le cinéma mondial, réunissant près d’une trentaine de films à (re)découvrir sans tarder.
L’excellent réalisateur argentin Daniele Incalcaterra se fend d’une petite tournée française, dont trois dates dans la région, afin d’accompagner son dernier opus El Impenetrable, sorte de western documentaire consacré à la déforestation du Chaco paraguayen.