À bout de souffle, un gouvernement renaît par le remaniement. De nouvelles têtes symboliseraient une nouvelle politique. À tort ou à dessein. L’entrée en matière du plus jeune Premier ministre de la Ve République est un message en soi. Une cure de jouvence pour de vieilles méthodes. La première sortie à ses côtés de la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques (encore ?) mérite la médaille en chocolat de la communication politique. Éclatante de franchise quelque part, quand elle livre sa vision faussée de l’école publique des « paquets d’heures non remplacées ». Collègue de promotion de l’ENA avec Macron, passée chez Axa ou Carrefour, Présidente de la Fédération française de Tennis à 500 000 euros par mois, elle trouve le moyen de s’en plaindre devant l’Assemblée nationale avant de rejoindre le ministère des Sports. Nièce des journalistes politiques Alain et Patrice Duhamel et Nathalie Saint-Cricq, elle est la cousine du fils de ces