C’est en ces termes que Martine Vassal, présidente du Conseil départemental et de la Métropole Aix-Marseille-Provence, a exprimé son courroux suite à la dégradation de l’Arc de Triomphe de la Porte d’Aix le 10 mars dernier, en marge de la manifestation des Gilets jaunes. Ajoutant dans son communiqué de presse : « Je ne peux pas accepter que ce monument qui porte notre histoire soit abandonné dans cet état déplorable. » Les mots ont un sens, que nos élus ne peuvent ignorer. Et l’on est en droit de se demander pourquoi ces mêmes mots — « ignominie », « abandonné », « état déplorable » — n’ont jamais été prononcés par la protégée de Jean-Claude Gaudin, à qui elle espère succéder à la Mairie de Marseille l’an prochain, depuis près de six mois que dure la crise du logement dans la cité phocéenne suite au drame de la rue d’Aubagne. Un numéro de Ventilo entier ne suffirait pourtant pas à répertorier toutes les situations ubuesques, les imbroglios et autres procédés invraisemblables