Dansem : le temps qui passe
<p>L’Officina peut être fière : en dix ans de propositions originales et risquées, son festival Dansem est devenu un incontournable de la danse contemporaine. Un bilan positif qui révèle aussi la résistance...</p>
<p>L’Officina peut être fière : en dix ans de propositions originales et risquées, son festival Dansem est devenu un incontournable de la danse contemporaine. Un bilan positif qui révèle aussi la résistance...</p>
<p>A ceux qui pensait que Tarantino et son épisode 80’s de <em>Sheriff, fait moi peur</em> était un sommet de maîtrise rythmique et de gestion du temps, je promets des lendemains difficiles : évitez d’aller au cinéma...</p>
<p>Lorsque nous avons découvert Apichatpong Weerasethakul pour la première fois en 2002 avec <em>Blissfully Yours</em>, nous savions dès les premières images que nous tenions là un auteur majeur...</p>
<p>Lola Doillon, légataire de Jacques, s’attaque elle aussi, et logiquement, à l’adolescence. Un thème apparemment inusable pour cette famille de cinéastes. Si, au fond, la matière obsessionnelle reste la même...</p>
<p>La liberté rythmique avec laquelle Tarantino construit ses films s’avère de plus en plus brillante. Il imprime la pellicule avec une cadence presque désinvolte. Là où d’autres rament pour donner un minimum d’illusion quant au tempo de leurs longs métrages ...</p>
<p>Après quatre années passées à organiser des spectacles, des projets et des rencontres, le temps d’obtenir toutes les autorisations nécessaires et de mettre en œuvre le chantier d’aménagement du lieu, la troupe de Wladyslaw Znorko a enfin ouvert les portes de la Gare Franche. Une dynamique artistique particulière qui fait de ce lieu une terre d’ancrage pour l’imaginaire et la poésie au quotidien…</p>
<p>Le paradoxe est plus que saisissant. A la vision de <em>Zodiac,</em> le critique avisé perçoit d’abord tout ce que le réalisateur de <em>Seven</em> et autres <em>Panic Room</em> aurait, jadis, raté. Il se rend compte, par la même occasion...</p>
<p>On néglige définitivement trop le talent discret de ces cinéastes mineurs mais précieux, regroupés avec un peu de mépris dans la catégorie « artisans » des histoires du cinéma...</p>
<p>L’idée de génie de Sam Raimi, lorsqu’il s’est saisi de la série <em>Spider-man</em>, est d’avoir placé au cœur des enjeux figuratifs du film le devenir-homme du héros, d’en avoir fait l’incarnation d’un corps...</p>
<p>Mardi 8 mai, jour férié, ciel bleu et grand soleil. Ce n’est pas un petit mistral de rien du tout qui va m’empêcher d’aller faire une bonne sieste au bord de la mer. Petits préparatifs, je vérifie, j’ai tout...</p>
<p>En 1962, un jeune réalisateur italien sort un film prodigieux, résolument moderne : <em>Les fiancés</em>. Une histoire d'amour simple, brute, épurée, qui, plus de quarante ans après, résonne avec la même intensité...</p>
<p>Le disque s’ouvre sur une magnifique chanson : <em>Place de la France</em>. En quelques couplets, tout est dit : avec des mots ordinaires mais intelligemment choisis et une voix qui transpire...</p>
<p>Sorti entre les deux tours des élections présidentielles, ce film risque malheureusement de hanter nos mémoires pour les (cinq, au minimum !) années à venir. Ce qu’il y a de fort, et de fort triste...</p>
<p>Décidément, la vie est belle (voir la chronique de <em>Anna M.</em> la semaine dernière) : Yu Hong est acceptée à la fac de Pékin où elle tombe amoureuse du mec le plus en vue. Pour se prouver qu’elle existe...</p>
<p>Oh, la belle idée de cinéma ! Oh, le geste radical ! Imaginez un téléphone portable — symbole à peine voilé de la dictature consumériste rongeant notre monde occidental — qui deviendrait le corps-siège du malin...</p>
<p>Tiens, cette semaine, c’est portes ouvertes. Alors, enfonçons-les deux minutes, histoire de tuer le temps en attendant la mort : <em>300</em> est un film ultraréactionnaire, une sorte d’éloge un peu désuet de la testostérone, des corps huilés...</p>
<p>Reconnaissons au moins une qualité à François Ozon, celle de défendre becs et ongles l’héritage cinématographique du cinéaste allemand Rainer Werner Fassbinder. Dans ces temps agités où l’oubli est devenu ...</p>
<p>Lecteur, ne te laisse pas embobiner par les cyniques, les météorologues et les prévaricateurs en tous genres : le printemps est bel et bien là, comme en témoigne la sortie du <em>wu xia pian</em> annuel. Après le fatigant <em>Hero</em>, le sympathique...</p>
<p>Les années 80, le milieu homo, les lieux de rencontres nocturnes, l’apparition du virus du sida… Le sujet du dernier film d’André Téchiné est prometteur car il occupe un espace que le cinéma français déserte depuis longtemps... (lire la suite)</p>
<p>Une fois n’est pas coutume, radotons. Il n’y a pas de néo-polar français et, d’ailleurs, il n’y en a jamais eu. Si l’éphémère brillance de quelques cinéastes a pu susciter un espoir sincère... (lire la suite)</p>
<p>En théorie, pour capter l’attention du spectateur, un film se doit d’enchaîner un certain nombre de péripéties en un temps limité. Susan Bier, la réalisatrice, a très bien retenu la leçon. En deux heures... (lire la suite)</p>
<p>On entend déjà les puristes réclamer la tête d’Eastwood, vaguement soupçonné de sacrifier son lyrisme sec sur l’autel de l’héroïsme guerrier. Procès d’intention pour le moins tendancieux : comme ... (lire la suite)</p>
<p>Depuis maintenant une vingtaine d’années, le toujours aussi juvénile Steven Soderbergh poursuit une trajectoire étonnamment cohérente dans le cinéma hollywoodien. On connaît ses obsessions pour les questions de représentation... (lire la suite)</p>
<p>On l’a peut-être déjà dit dans ces pages, mais après tout, comme dirait ma mère (ou Henri Seard, je sais plus, bref), faut pas rechigner sur le rabâchage, ça donne de la contenance : faire un film politique ne consiste... (lire la suite)</p>
<p>Le cinéma, ce n’est que de l’image et du temps ; la vie d’un photographe également. Ce rapprochement pourrait amener — c’est souvent le cas — à raconter un artiste par un roman filmé : l’histoire de sa vie, son travail et son caractère, le tout appuyé par des interviews. Heureusement pour nous, <em>By the ways</em> est le contraire... (lire la suite)</p>
<p>« Sublime, superbe, un grand film », disait un monsieur qui sortait de la salle, confirmant les prix et la critique univoques à une amie hésitante. « C’est grâce à des gars comme ça que le mur est tombé, c’est eux qui ont fait chuter le système ! » commentait un autre qui débattait sur le parvis... (lire la suite)</p>
<p>Dans son film précédent —<em> A tout de suite</em> — Benoît Jacquot collaborait avec la jeune et prometteuse Isild le Besco. On sentait que naissait, entre l’ancien assistant de Marguerite Duras et sa nouvelle muse, une relation forte... (lire la suite)</p>
<p>Ceux qui avaient eu la chance de voir en 2004 dans une salle obscure <em>Infernal Affairs</em>, le thriller virtuose et hong-kongais d’Andrew Lau, attendaient de pied ferme et le cœur serré le remake de Martin Scorsese, seconde relecture du grand maître italo-américain après... (lire la suite)</p>
<p>Fut un temps où des mots tels que communisme ou socialisme n’avaient pas que l’aspect d’une matière vague. La rue ne trahissait pas leurs noms. Elle les portait, les inscrivait en lettres pourpres sur des banderoles portées haut. Epoque bénie... (lire la suite)</p>
<p>Si l’automne cinématographique (qui va bientôt finir par se transformer en hiver si personne ne fait attention) est avare de choc esthétique, il s’avère en revanche riche d’enseignements sur l’état du monde du cinéma. Nouveau cas d’école... (lire la suite)</p>