Alors que nous devrions célébrer en grandes pompes la sortie du numéro 400, l’heure n’est pas à la fête au sein de la rédaction, pour le moins anxieuse à l’idée que ce numéro, l’avant-dernier de l’année, ne soit l’avant-dernier tout court de sa pourtant longue existence. Car cela fait désormais plus de seize ans que Ventilo accompagne vos sorties et vous invite à découvrir les initiatives artistiques et culturelles qui font la richesse de Marseille et ses (grands) alentours. Seize ans que nous répertorions gratuitement, dans un agenda qui se décline sur papier, sur le web et via une application, tous les événements du territoire, en mettant l’accent sur les propositions — y compris les plus confidentielles — qui nous paraissent les plus intéressantes ou atypiques. Le tout dans une totale et farouche indépendance. Une indépendance que nous revendiquons haut et fort depuis 2001, mais qui a un prix. Exorbitant. Certes, Ventilo, qui ne perçoit aucune subvention, dépend intégralement des