Dix ans après les premières secousses, assistera-t-on bientôt à un second tsunami électronique français ? Si la « French Touch » est, à bien des égards, un souvenir que l’on préfère oublier, une nouvelle génération d’artistes use aujourd’hui d’armes similaires… (lire la suite)
PARA ONE – Epiphanie (Institubes/Naïve)
TEPR – En direct de la côte (Idwet/La Baleine)
Dix ans après les premières secousses, assistera-t-on bientôt à un second tsunami électronique français ? Si la « French Touch » est, à bien des égards, un souvenir que l’on préfère oublier, une nouvelle génération d’artistes use aujourd’hui d’armes similaires : pied massif, gimmicks accrocheurs et complexes au vestiaire. A la différence près que le spectre d’influences est plus large, et l’énergie décuplée. Révélé par son travail de production sur le dernier TTC, Para One pénètre enfin dans le club avec ce premier album solo : ses compos, souvent calquées sur le Rollin’ & scratchin’ des Daft, sont très efficaces mais il leur manque un hit. Avant que Justice ne soit rendue, retenez bien le nom de Tepr, cet autre électron libre issu du hip-hop et très branché booty, dont nous avions été trop peu à saluer le précédent album : lui aussi, il déboîte.
PLX