Quartier libre - l'Opéra

Quartier libre – l'Opéra

Opéra des villes

Entre la rue Sainte et le Vieux Port, le quartier de l’Opéra, qui reste encore un rendez-vous pour noctambules en mal de « sensations fortes » (boîtes à kékés, bars américains…), s’est transformé, la journée, en un lieu de vie et de création, idéal pour une petite séance de shopping ou une pause-café.

En prenant dans la rue Francis Davso, on s’aperçoit que la Casertane, fameuse enseigne aux couleurs de l’Italie (traiteur, petit restau), a fait peau neuve et des émules, puisqu’à deux pas, on y trouve un minuscule snack italien, le Comptoir. Pourvu d’une petite terrasse, idéale pour grignoter des sandwiches, des salades ou des pâtes sur le pouce, il propose également une denrée hélas rare dans la ville : des glaces artisanales.
Entre deux boutiques, on prendra son café ou son thé (grand choix) en face, au Café Debout, où l’on pourra également se ravitailler en douceurs, la boutique proposant la fameuse barre marseillaise, des biscuits à l’ancienne et autres délicieuses confiseries. Juste à côté, on fera le plein de couleurs et de verdure aux Champs de l’Opéra, l’un des plus beaux fleuristes du centre-ville.
Rue Pythéas, la créatrice de bijoux Virginie Monroe constitue une excellente introduction à la rue de la Tour (ou rue de la Mode), qui regroupe quelques créateurs locaux. Si l’on déplore la disparition de la boutique de Manon Martin et de ses délirants chapeaux, on y retrouvera quelques « noms » de la création textile marseillaise, comme Casablanca, Filles de Lune et Diable Noir (qui sont également implantés sur le Cours Julien), ou encore la Sardine à paillettes (voir encadré ci-contre) et La Griffe Mesur, spécialisée comme son nom l’indique dans les chemises pour hommes sur mesure.
Le quartier fourmille de bonnes boulangeries, de snacks et de restaurants pour toutes les bourses. Dans la rue Lulli, on pourra ainsi s’arrêter pour un délicieux kébab Au Falafel ou manger italien à toute heure du jour et de la nuit au Mas.
On tourne à droite et nous voilà rue Sainte, où ont pris place des grandes enseignes de la mode (Zadig et Voltaire, les Petites…). Là, on pourra terminer sa journée par un hammam au sein de la très chic Bastide des Bains, suivi d’un petit apéro au comptoir du Bistrot à Vins ou de la Part des Anges.

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La sardine à paillettes
La jolie devanture, ornée d’une cage à oiseaux, annonce la couleur : acidulée. A l’intérieur, l’univers de Laurence Morignot — ludique et décalé — s’exprime à travers toute une série d’objets de déco et de mode pour femmes et enfants. L’illustratrice et styliste — qui a ouvert sa boutique en avril après six ans sur le Cours Julien — est intarissable sur les trésors qu’elle déniche auprès de créateurs gentiment farfelus (lampes champignons, valises à pois, petites têtes de cerfs, culottes argentines au modèle unique…) et les vêtements et accessoires qu’elle a soigneusement sélectionnés, plus sobres mais témoins de cet esprit frais qui fait tout le charme des lieux, à l’instar des créations pour bébés de la marque marseillaise Underten.
La sardine à paillettes, 9 rue de la Tour, 1er. Rens. 06 18 31 46 04 / www.sardinesapaillettes.com
Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h30 à 13h30 et de 14h30 à 19h

La Maison marseillaise
Ne dites surtout pas à Delphine que vous cherchez des objets de déco ! La propriétaire de ce grand et bel espace aux lignes épurées l’affirme haut et fort : « Ici, il n’y a rien pour “faire joli”. Tout ce qu’il y a dans la boutique doit être pratique, utile et beau. » Créée il y a bientôt vingt ans, La Maison marseillaise propose ainsi un panel de meubles et d’objets venus des quatre coins du monde (Angleterre, Scandinavie, Etats-Unis…), qui raviront surtout les esthètes amateurs de cuisine (vaisselle, ustensiles design…). Mais pas que, puisqu’on y trouve également des chaînes hi-fi high-tech, quelques accessoires à destination des femmes (bijoux, fringues, sacs…), ou encore, pour les petits budgets, des stylos — un objet utile, donc, pas de bibelot !
La Maison marseillaise, 38 rue Francis Davso, 1er. Rens. 04 91 55 54 43
Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h

Flowerbox
Sur la vitrine flambant neuve cerclée de murs d’un rouge éclatant, le concept du lieu s’étale en grand : « Accrochez la nature à vos murs ». Emanation apparue à la mi-septembre de la boutique installée depuis trois ans au Cours Julien par deux paysagistes, Thibaut De Breyne et Philippe Tisserand, cette « galerie de fleurs » propose d’orner vos murs de tableaux végétaux, créés sur mesure par les maîtres des lieux en fonction de vos goûts, de votre intérieur, mais aussi de vos aptitudes en jardinage. Une manière originale de mettre en valeur les végétaux (une centaine de variétés est à disposition) à travers différents supports jouant sur la verticalité, mais aussi de « réussir son expérience avec les plantes. » En bref, tout un art de vivre.
Flowerbox, 65 rue Francis Davso, 1er et 80 Cours Julien, 6e. Rens. : 04 91 48 93 32 / www.flowerbox-gallery.com
Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 13h et de 14h à 19h (non-stop le samedi)

Le Couloir
La boutique porte très bien son nom. Dans son minuscule Couloir à l’ambiance très « girly », Nathalie propose depuis un an à sa clientèle presque exclusivement féminine (« Je dois avoir deux hommes ! ») pléthore de petits objets « d’art, de désir, futiles et précieux ». Dans ce décor rose et mauve qui met en effet la féminité à l’honneur, on trouvera ainsi tout un tas d’idées déco (coussins, bibelots, tapis, photophores, lampes…), quelques fringues et accessoires, de jolis bijoux ou encore des produits pour bébés (habits, petits jouets…)… et ce, pour tous les budgets. Une mini caverne d’Ali Baba à découvrir pour les femmes désireuses de s’offrir (et d’offrir) des petits plaisirs.
Le Couloir, 22 rue Glandeves, 1er. Rens. : 04 91 04 63 13
Ouvert le mardi et du jeudi au samedi, de 11h à 18h (jusqu’à 19h le samedi)

CC