Dubmood vs Facteur > le 13 à la Scène Numérique (Aix)
Basée sur la « chip music » (Dubmood et sa Gameboy) mais totalement imprégnée par la « french touch V2.0 » (saturation à tous les étages avec Facteur du collectif Tcheaz), l’association de ces deux garçons, qui se sont rencontrés à Marseille, est l’une des plus pétaradantes de la scène électronique locale. Vous aimez sautiller comme des kangourous fluo sous Red Bull ? Vous aimez Justice mais vous n’aimez pas le play-back ? Vous avez la permission d’aller à Aix.
www.myspace.com/dubmoodst
The Frank & Walters > les 13 et 14 à l’Intermédiaire
Il aura fallu deux ans pour que le dernier album des Frank & Walters débarque en France, justifiant cette tournée de quelques dates. Logique : après un excellent départ au début des 90’s, les Irlandais ont doucement disparu avec la vague « britpop ». Qu’ils n’aient pas fait évoluer leur formule d’un iota n’est pourtant pas un problème, cela reste de la pop qui rend joyeux, un truc sans prétention, assez épargné par le temps. Deux concerts en entrée libre : profitez-en.
A renewed interest in happiness (Ra’n’Bo/Anticraft) www.thefrankandwalters.ie
Les Nuits de l’Alligator > le 17 au Cabaret Aléatoire
Le festival itinérant des Nuits de l’Alligator passe à nouveau par Marseille. Une aubaine : il se consacre aux formes les plus déviantes du blues, et après Buck 65 en 2008, on a droit une fois encore à du très bon. Kill The Vultures : collectif hip-hop US hanté par le jazz, avec ambiances à la Tricky période Pre-Millenium Tension. Uzi & Ari : le bassiste de Soundgarden en mode Radiohead post-Kid A, sublime. Franklin : nouveau projet du Français Double U… Evanescent.
www.lesnuitsdelalligator.com
Oasis > le 18 au Dôme
Non mais sans blague : c’est complet. Il y aurait donc toujours des gens pour croire que ce groupe a encore quelque chose à dire, hors de son pays natal où une horde de lads abreuvés de bière continuent à y voir le reflet de leur abjecte suffisance ? Des gens qui croient entendre ici l’évidence mélodique des Beatles et la rock’n’roll attitude des Stones ? Des gens qui se refusent à admettre qu’Oasis fait du surplace depuis son premier disque ? Non mais sans blague.
Dig out your soul (Big Brother/Pias) www.oasisinet.com
Zimmer Lane > le 19 à l’Intermédiaire
L’une des belles surprises de ces derniers temps : une jeune formation folk-rock basée dans le Vaucluse, encore totalement inconnue mais déjà forte d’une maturité impressionnante. Son premier CD 5-titres, produit par un ex-Tanger, convoque les esprits de toute la scène indie américaine dont ils se revendiquent (Will Oldham, Bill Calahan, Lou Barlow…) sans jamais passer pour une copie. Tout proches de Narrow Terence, et donc très prochainement en focus dans ces pages.
Zimmer Lane Ep (autoproduit) www.myspace.com/zimmerlane
Lonely Drifter Karen > le 20 au Théâtre Denis (Hyères)
Un petit miracle : c’est à peu près le constat que dressait l’un de nos journalistes après avoir écouté le premier album de cette jolie Viennoise, qui figurait d’ailleurs dans notre bilan 2008. Comme un retour vers les comédies musicales de l’après-guerre, dans les cabarets berlinois, mais avec une fraîcheur désarmante et en version miniature (avec batteur et claviers). Comme un bonheur ne vient jamais seul, elle sera précédée par Emily Jane White, nouvelle icône folk.
Grass is singing (Crammed/Wagram) www.myspace.com/lonelydrifterkaren
Harry Merry & The Must + Trike > le 20 à l’Embobineuse
Sortez les camisoles de force : Harry Merry est un entertainer pop, un Néerlandais à frange, un joueur de synthé tout droit sorti du Yellow Submarine des Beatles (on parle du film). Avec son groupe The Must, il joue de la musique pour enfants sous acide, et ses morceaux sont autant de comptines déglinguées, de Bohemian rhapsodies pour fêtes foraines qui dégénèrent. A côté, les Canadiens électro-pop de Trike ont l’air plus sages mais, hum, c’est une fausse impression.
Veronika (Tocado Records) www.harrymerry.com
Neïmo + The Dodoz > le 20 au Cabaret Aléatoire
Le rock’n’roll devrait tout le temps être comme ça : fait par des gamins pour des gamins. De Toulouse et à peine sortis du lycée, les Dodoz et leur chanteuse lorgnent vers le post-punk : ils viennent de signer en Angleterre. Plus solides car un peu plus âgés, les Parisiens de Neïmo enfoncent le clou avec un second album carré : ils viennent de le sortir aux Etats-Unis. Après la blague des « baby-rockers », des petits Français commencent enfin à faire parler la poudre…
Moderne incidental (Shangri-La/Le Village Vert) www.myspace.com/neimo
Marie Modiano > le 20 au Poste à Galène
Le symptôme « fille à papa », c’est tentant. Patrick Modiano, donc, l’écrivain. Dont la progéniture, après un début de carrière dans le théâtre, se décide à se lancer dans la musique en allant faire sa Keren Ann. Puis rencontre elle aussi son pygmalion, Biolay, non, Peter Von Poehl, songwriter suédois de grand talent. Une paire de claques ? Non : son deuxième album est un modèle de pop-folk intimiste. Jolie voix. Carla Bruni peut aller se rasseoir sur le président.
Outland (Naïve) www.myspace.com/mariemodiano
D’julz > le 21 au Cabaret Aléatoire
On termine avec une date « club », c’est bon de se finir avec une date « club », quel beau symbole. D’autant plus que c’est du lourd : Jack de Marseille est aux commandes de cette résidence, et il invite ici l’un des meilleurs dj’s français de ces dernières années. Discret mais très réputé sur la scène « minimal house » internationale, D’julz est, pour les initiés, l’équivalent frenchie d’un Steve Bug ou d’un Damian Lazarus. Pour les autres, c’est juste de la balle.
www.djulz.com
PLX