Puppetmastaz > le 30 au Cabaret Aléatoire
Lors de leur dernier passage au Cabaret, les marionnettes berlinoises avaient blindé la salle. Parce que leur show, à la fois très efficace et bourré d’humour, bénéficie depuis longtemps d’un excellent bouche-à-oreille, mais aussi parce que la campagne de comm’ orchestrée par Radio Grenouille, à la suite d’une fameuse résidence de création à la Friche, avait fait monter le buzz. Amplement mérité : le hip-hop des « puppetz », interactif, est un antidote à la morosité.
PLX The Takeover (Viciouscircle)
MAIN Demoparty > du 2 au 4 à Arles (Parc des Ateliers)
Exilé à Arles, le festival MAIN continue à promouvoir la création numérique sous toutes ses formes. Démonstrations, ateliers et compétition ludiques : il met à l’honneur le partage des savoirs et l’échange à l’heure du tout virtuel. Graphisme, vidéo, micro-music… Le programme est chargé et éclectique, et d’une qualité certaine comme tout ce que fait La Cyber Nostra, organisateur de l’événement. A ne pas rater : une projection vidéo sur un écran géant de 3 000 m2 !
nas/im
Cave > le 3 à l’Embobineuse
Après un brillant week-end introductif fin septembre, l’Embobineuse continue d’aller fouiner là où personne, ou presque, n’ose plus aller ici bas. Emules de l’excellent groupe new-yorkais Oneida, les membres de Cave jouent un (kraut)rock aussi rageur que psychédélique, une musique libre et purement instrumentale qui les place en outsiders de la scène indie US. En prime, vous assisterez le même soir au dernier spectacle, décapant et salutaire, de l’équipe de l’Embob’…
PLX Psychic summer (Important Records)
Agent Ribbons > le 6 à l’Embobineuse
Elles ont un look de chipies qui voudraient piquer les vêtements que leur maman n’ose plus porter depuis au moins vingt ans, mais bien sûr, le principal intérêt d’Agent Ribbons est ailleurs. Une chanteuse/guitariste et une batteuse — rejointes en début d’année par une violon(cell)iste — proposent ici un cabaret folk-rock très accrocheur qui rappelle évidemment ceci : un line-up réduit à l’essentiel ne souffre pas la médiocrité. Or là, c’est du talent à l’état pur.
PLX Your love is the smallest doll Ep (import)
Piers Faccini > le 7 au Poste à Galène
De père italien et de mère anglaise, Piers Faccini vit en France où il demeure l’un des plus prometteurs élèves d’un songwriting blues/folk apatride, qui doit autant à Nick Drake qu’à Ali Farka Touré. D’une douceur exquise, le jeune musicien risque de convertir de nombreux mélomanes et de séduire quelques cœurs sensibles et solitaires. Si la qualité de ses concerts progresse à la même vitesse que celle de ses disques, c’est l’un des concerts du mois qui s’annonce ici.
nas/im Two grains of sand (Tôt ou Tard)
The Black Seeds > le 8 au Cabaret Aléatoire
Avec Fat Freddy’s Drop, les Black Seeds sont peut-être le seul groupe de reggae néo-zélandais qui s’exporte. Depuis dix ans, ils mélangent dub, soul et reggae pour créer un cocktail original de « roots reggae pacific » qui a trouvé écho chez les labels Sonar Kollektiv et Rough Trade. Si musicalement il n’y a rien de neuf, la voix de Daniel Weetman possède la douceur de la soul et le timbre caressant d’un Junior Murvin. Suffisant pour faire chalouper le Cabaret.
nas/im Into the Dojo (Dem Roots/Sonar Kollektiv)
Flou > le 9 à l’Intermédiaire
Avec leurs beats électro qui tapent et leur provoc’ un peu facile, ils vont en énerver plus d’un. Mais ils vont aussi en convertir d’autres, parce que Flou, qui porte bien son nom, est un pur produit de son époque : c’est ostensiblement trash, mais ça ne dérangera au final personne, c’est assez désabusé alors autant faire la fête, ce n’est ni de l’art ni du cochon et ça se fout bien des étiquettes… Bref : un trio lillois à découvrir séance tenante. Avant le prochain.
PLX Ep en téléchargement gratuit sur www.myspace.com/flouprod
Andromakers > le 9 à l’Afternoon
On vous les présentait il y a quelques mois dans ces colonnes : deux jeunes Aixoises adeptes d’une électro-pop rêveuse et minimaliste, à base de claviers Casiotone. Une maquette et un concert à l’occasion du festival B-Side avaient suffi à nous séduire, même si la marge de progression reste énorme. Depuis, les filles ont accédé au tremplin SFR du dernier festival Marsatac, leur projet avance. Ne les manquez pas à l’Afternoon, café-expo qui colle bien à leur univers.
PLX
Nosfell > le 9 au Poste à Galène
C’est en voyant Nosfell sur scène que l’on découvre les possibilités presque infinies d’une voix. Tour à tour bluesman, beat-boxer ou chanteur lyrique, le chanteur-caméléon continue à nous bercer dans une langue imaginaire avec son folk extra-terrestre. Si ses dernières orientations rock ont un peu déçu les fans de la première heure, le talent et l’originalité sont toujours là. Virtuose, poétique et hallucinée, on ne ressort jamais indemne d’une musique si riche.
nas/im Nosfell (V2)
Les Tambours du Bronx > le 9 à l’Espace Julien
Vingt ans de carrière, des concerts aux quatre coins du globe (et dans les endroits les plus improbables), le générique des Guignols et surtout, surtout, des milliers de bidons catapultés dans les entrailles de l’enfer… Dix ans après son dernier album studio, et trois après son dernier concert à Marseille, la formation de Nevers (Nièvre) revient défendre un nouvel album très indus. C’est en général du grand spectacle, et celui-ci est neuf, avec vidéo en temps réel.
PLX Mmix (At()ome)