Sayag Jazz Machine (Festival Artéfada) > le 1er à l’Espace Julien
Le groupe vient présenter son nouveau spectacle musical et visuel, à partir de la transposition sur grand écran de la bande dessinée Les Garde-Fous de Fred Bezian. Ce thriller se déroule dans une soirée huppée, perturbée par un inspecteur suspectant qu’un tueur en série se soit glissé parmi les convives. Le quintet virtuose y compose des univers jazz, jungle ou d’autres plus cinématographiques. Une alliance audacieuse entre deux arts qui se rencontrent rarement sur scène.
www.myspace.com/regardefous
JB
Andromakers > le 1er à la Villa Massalia
En multipliant leurs apparitions scéniques depuis 2009, les Andromakers ont su s’aguerrir et évoluer rapidement. Fortes de cette expérience, les deux Aixoises ont délivré l’année dernière un EP, The Golden Hour, dont les quatre titres augurent du meilleur pour l’avenir. Leur pop électronique, douce et stylée, transporte sans difficulté un auditoire sans cesse grandissant et ensorcelé par leur talent musical et vocal. Difficile de résister à un tel instant de tendresse.
The Golden Hour (Giant Kitten)
SV
Rampal & Imbert 5tet > le 3 au Kiosque Léon Blum
La compagnie Nine Spirit, incarnée par Raphaël Imbert en directeur artistique et Marion Rampal en artiste associée, investit le kiosque Léon Blum. Le tandem We used to have a band (Rampal/Richel) ouvre le bal, ensuite rejoint par le trio Imbert / Di Fraya / Fenichel pour un mélange de standards (que l’on imagine de jazz) et de compositions personnelles. Le charme désuet de la musique de kiosque… Blum, quand notre cœur fait Blum, tous avec lui !
www.myspace.com/marionrampal
FM
The Black Heart Procession > le 4 au Poste à Galène
Pall Jenkins et Tobias Nathaniel, membres fondateurs du Black Heart Procession, assurent leur nouvelle tournée en duo, réduisant à l’essentiel leur folk sombre et pourtant si lumineuse. Proches des Bad Seeds et de Woven Hand sur disque, les deux Californiens rivaliseront également avec eux sur scène, on l’espère, dans ce drôle d’exercice de prêche rock. Avant d’entrer au PAG, ôtez votre chapeau, signez-vous et baissez le regard : la Procession pourra commencer.
Blood Bunny / Black Rabbit (Temporary Residence)
nas/im
Les Chevaux de Düsseldorf (Festival Strie-Dents) > le 9 à l’Embobineuse
Vous devez sûrement connaître le circuit bending, non ? Pour faire court, c’est l’art de détourner des jouets et autres circuits électroniques à des fins musicales. Certains artistes comme les Madrilènes (sic) ici présents vont même jusqu’à designer des boîtes de sardines en y implantant puces et potards. Côté musique, c’est non seulement brut (puisque souvent aléatoire et joué live), expérimental, mais aussi mélodique lorsqu’il s’agit d’étirer les notes cheap de ces petits joujoux diaboliques et passionnants.
www.myspace.com/lcdd
JSa
Chloé & Transforma > le 11 sur le Cours Mirabeau (Aix-en-Pce)
Dans le cœur des gens de Seconde Nature, Chloé tient une place à part. Avant que l’édition
2010 du festival ne soit annulée, elle en était d’ailleurs l’égérie visuelle : une fille en marcel blanc, n’affichant rien d’autre que ce qui la constitue — une foi inébranlable dans la musique électronique, froide mais sensuelle. Sur la lancée de son dernier album, elle présentera un live inédit avec le trio de vidéastes berlinois Transforma, connu pour son travail avec Apparat.
One in other (Kill The Dj)
PLX
Soirée autour du label Iceberg > le 11 à l’Embobineuse
Lorsque le label indé bordelais débarque boulevard Bouès, ça donne la pop hypnotique de Petit fantôme, les complaintes folks minimalistes de Four Naked Sons, le delta blues montois de Nunna Daul Isunyi ou les chœurs salvateurs rock/pop de Crane Angels. Toute une flopée d’artistes sans œillères réunis sous l’égide d’une structure active dans sa région. Ils se font une petite virée en groupe, des idées et des chansons plein les poches ; à nous de partir à leur rencontre.
www.myspace.com/etxebexe
JSa
Akhenaton & Faf Larage > le 11 à l’Anse Aubran (Port-de-Bouc)
Son projet Electro Cypher avait révélé un Akhenaton nostalgique du bon son old school. Associé à Faf Larage, il va désormais faire vivre sur scène leur album We luv New York, dont le titre annonce la couleur : les deux rappeurs marseillais aiment la Grosse Pomme et ont décidé de lui rendre hommage. Des samples intelligents, de larges basses, des paroles acérées… tout est en place pour la leçon : même s’il ne danse pas, le duo va nous apprendre le sens du mot flow.
We Luv New York (Me Label)
SV
Julien Doré et Puggy > le 9 sur le Vieux-Port
Pour s’être fait connaître sur M6, Julien Doré s’est attiré le dédain des porteurs d’œillères, qui rechignent à le considérer comme un artiste crédible. Néanmoins, fort de deux albums sans concessions aux sirènes de la variété, le jeune homme est parvenu à séduire un autre public que celui des jouvencelles ingénues et offertes. Avec Puggy, groupe de rock indé inoffensif mais efficace, il se produira gratuitement à Marseille : l’occasion de réviser ses positions ?
Julien Doré – Bichon (Columbia)
SV
Yussuf Jerusalem > le 12 à La Machine à Coudre
Dans notre dernier numéro Spécial Fêtes, nous placions The Heat Full of Sorrow dans le top dix des albums de l’année. Sans regrets ! Le petit brûlot rock pop bricolé avec trois fois rien fait toujours preuve d’une incroyable efficacité : dur de s’en lasser. Ceux qui n’ont pas pu se rendre à Toulon en décembre pourront enfin en savoir un peu plus sur les trois esthètes qui se cachent derrière un pseudo qui mériterait, quant à lui, de finir dans le top dix des noms de groupes improbables.
A Heart Full of Sorrow (Born Bad Records)
JSa