Steambot Chronicles (Irem – Playstation 2, incompatible PS3 60GO)
Son scénario à proprement parler n’est qu’un court prétexte — comme dans nombre de jeux vidéo — ouvrant la porte à une foultitude de choses à faire dans une société hétéroclite. Dans ce mélange de genres accompli, le joueur aura accès à des combats en arène de méchas (robots géants) « customisables », à un jeu de billard des plus agréables à plusieurs, à la création d’un musée avec la recherche et la reconstitution de fossiles sous forme de puzzles, et surtout à la possibilité de jouer dans le groupe de musique rencontré au tout début de l’aventure. Ce dernier jeu passe par la recherche et l’apprentissage de plusieurs instruments, véritable ode à la dextérité du joueur manette en main. Autant d’activités, parmi tant d’autres, qui font la richesse du jeu. Certes, il faudra passer outre la lourdeur apparente des déplacements en mécha, dans des environnements variés mais visuellement pauvres et une traduction française de mauvais goût. Mais la découverte de cet univers si riche n’en sera que plus gratifiante et courra sur de nombreuses heures, tant Steambot Chronicles compte de tiroirs.
Adrien Dauzet